Tout d’abord il est intéressant de comprendre le point de vue des développeurs qui ont voulu un reboot de la série pour repartir sur des bases autres que celles des derniers épisodes. En effet, on sent bien dans les vidéos que le petit de Naughty Dogs, Uncharted, a fait du mal à la belle Lara, c’est l’occasion pour les développeurs de remettre tout ça à plat. Quelle grande idée ! La partie de gameplay que j’ai pu apprécier nous plongeait sur cette île perdue où Lara et ses compagnons se retrouvent face à des bandits bien mystérieux et bien installés. Premier constat évident, le jeu est techniquement sublime, les décors aussi bien que les animations et la bande-son sont vraiment bien fignolés, quand on sait que le jeu ne sort qu’en mars 2013, ça fait plaisir.
Mais au delà de ça, ce reboot est comparable à celui de Batman, c’est d’ailleurs Karl Stewart, le directeur du projet, qui nous le dis. Pour lui il était essentiel de montrer dans cet épisode ce qui a créé Lara Croft comme nous l’avons toujours connue. C’est donc dans cette phase de jeu que j’assiste à la fameuse scène qui n’a rien d’un viol mais qui caractérise bien l’agression que subit cette belle jeune femme, moment vraiment intense qui se termine par une balle dans la tronche du méchant qui agonise en s’étouffant dans son propre sang… Gore oui, trash aussi, cet épisode est estampillé 18+ et il le vaut bien parce qu’il semble non seulement être violent, mais surtout presque choquant psychologiquement, ce qui est un atout à mon sens puisqu’on ressent vraiment parfaitement les angoisses, le stresse, la peur de notre héroïne. Tout cela amènera à comprendre le caractère de la belle, on espère une belle monté en puissance durant le jeu.
Pour revenir au jeu en lui-même, on se retrouve avec une aventure pleines de scripts qui font tomber des tas de choses sur le minois de la brune, même les phases d’action sont très punchies, laissant peu de temps à la réflexion. Tout cela semble un mix parfait entre Uncharted pour l’aventure et Max Payne 3 pour la mise en scène grandiose. Se voulant ouvert, le jeu offre de belles étendues de jungle où l’on peut trouver de la nourriture ou des objets indispensables. Enfin, comme tout jeu nouvelle génération, l’interface est réduite à son strict minimum tandis que l’XP permet de développer les capacités de l’aventurière une fois dans son campement. Si je devais retenir un seul mauvais point de cette longue démonstration, il se situerait au niveau des cut-scenes qui sont tellement présentes que je pense avoir passer plus de temps à regarder le jeu qu’à y jouer (mais c’est pas moi qui avais la manette en main, donc difficile de juger).
Tomb Raider revient au printemps de l’année prochaine et ça nous paraît très loin tout à coup. Le titre sera de toute évidence un très bon opus de la série, reste à voir sur la durée et puis la concurrence, puisqu’il sort quand même après Assassin’s Creed 3 qui a tout l’air de s’orienter sur le même type de jeu (survie, espaces ouverts…). Chose certaine, on ne pourra pas passez à côté !