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World War Z en quelques mots : Brad Pitt, cheveux longs, zombies, virus, enquête, XXL, peu de sang. Un film de zombies qu’il faut voir quand on est fan du genre, non pas parce qu’on y voit des tripes à l’air, bien au contraire le film étant accessible à partir de 12 ans, on ne voit que très peu de violence gore et c’est très bien comme ça. Non, dans World War Z on commence comme dans n’importe quel film de zombies avec Brad Pitt et sa petite famille qui vivent l’attaquent du virus en direct dans les rues d’une grande ville américaine. S’en suit une action qui ne se pose que très rarement mais au lieu de nous proposer un énième scénario rapidement creux (parce qu’au-delà de tuer des zombies, on sait jamais quoi en dire…) ici on vous emmène partout dans le monde, de Jérusalem à la Corée en passant par le Pays de Galle.
Brad Pitt campe un ancien enquêteur des nations unies qui va retourner sur le terrain pour comprendre d’où vient la maladie et surtout comment l’arrêter. Toute l’action est portée par une bonne musique dans des scènes magistrales et parfois démesurées mais qui finalement donne une impression réaliste au film. Un peu comme si on regardait une invasion de ce genre en prenant beaucoup de recul, ce qui est assez rare dans les films de zombies. Tandis que les montagnes de cadavres s’empilent littéralement, Brad essaye de trouver des indices et ça rend un film de zombies avec une vraie intrigue, ce qui est trop rare.
World War Z n’est pas une œuvre, mais c’est un bon film de zombies qui tente l’originalité dans des scènes incongrues comme échapper à des zombies grâce aux vélos. Une bonne surprise qui vaut bien son ticket de cinéma, mais attention, rien à voir avec Walking Dead et ses tonnes d’hémoglobine !
