Naughty Dog est un développeur qui peaufine ses oeuvres et ce depuis toujours. Avec Uncharted ils ont imposé le style action/aventure avec des graphismes qui claquent et un héros qui souffre tout le long, exactement comme un bon vieux Indiana Jones. Dans The Last of Us, la recette est presque la même, mais dans un univers beaucoup plus sombre, imposant des choix scénaristiques plus difficiles à accepter que dans leurs productions habituelles.
Faisons court, The Last of Us est un titre d’action/aventure/infiltration qu’il faut faire, ne serait-ce que pour le scénario qui évite les clichés et surtout ses personnages. Ellie, une gamine de 14 ans qui n’a connue que le monde post-apocalyptique, se fait mordre par un zombie mais ne mute pas ! Joel, lui, a perdu sa fille il y a 20 ans, lors de la bascule dans ce “nouveau monde”. Ils font équipe malgré eux, enfin surtout malgré lui, pour faire parvenir la petite dans les mains de gens capables de sortir un vaccin grâce à son ADN si particulier. L’aventure impose donc un enfant, mais pas un boulet, pas du tout ! Au contraire elle est intelligente, ayant toujours vécue dans ce monde constamment dangereux, elle a appris très tôt à faire face aux ennuis.
The Last of Us aurait pu être un jeu d’action comme beaucoup d’autres, mais la relation qui se crée entre les deux personnages, plus les twists scénaristiques très présents, en font une oeuvre qu’on ne peut pas lâcher quand on l’a commencée, chaque fin de chapitre se terminant en apothéose. Des comportements atypiques, des décors et architectures magnifiques, servis avec une bande son superbe… Bref le titre exclusif à la Playstation 3 de Sony est au niveau du dernier Bioshock en terme d’immersion et d’intensité. Seuls les phases de gameplay se font trop vite redondantes, mais il n’est pas à rater pour si peu.
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