Je vous ai parlé il y quelques semaine de L’œil Noir : Les Chaines de Satinav. C’est donc maintenant au tour de Memoria, la suite, de passer entre mes mains. Comme vous le savez, j’aime beaucoup les jeu d’aventure en point & click et j’avais été conquise par l’opus précédent développé par Daedalic. C’est donc avec une certaine envie que je me suis embarquée dans l’aventure. Si vous aimez les belles histoires et ce genre de jeux, restez, sinon, passez votre chemin. Et bien sûr, si vous souhaitez vous plonger dans Memoria, je vous conseil tout de même de faire Les Chaines de Satinav avant car l’histoire de l’un débute tout de suite dans l’autre.
On retrouve Geron qui cherche désespérément à rendre forme humaine à Nuri. Il a alors fait la connaissance d’un certain Fahi qui peut inverser le sort subi par Nuri mais à la seule condition que notre héros l’aide à résoudre une énigme ancestrale quoi soit disant nous révèlerait le destin d’une princesse que tout le monde a oublié et qui a vécu 400 ans plus tôt. Et la bim, flashback, on fait la connaissance de Sadja, princesse oubliée, qui aimerait laissé une trace dans l’Histoire. Geron et Sadja semble lié et on jouera soit dans le présent de Geron, soit dans le passé de Sadja, personnage au passage assez attachant.
On met un peu de temps à rentrer dans l’histoire mais une fois dedans, on lâche plus rien, on est comme absorbé. Non parce que dans un point & clic, l’histoire fait quand même 50 % du boulot et là pour ma part c’est réussi ! L’autre part, ce sont les énigmes et les puzzles. Et on est plutôt bien servie. Les plus aguerris d’entre nous tenteront de les résoudre sans aide, juste en observant, tandis que ceux qui ont un peu plus de mal pourront mettre les indices en surbrillance et consulter des indices dans le journal. La majorité des énigmes et puzzles sont bien pensés, c’est a dire que vous n’aller pas passer 3h à essayer 36 000 combinaison pour arriver à vos fins. Même si c’est parfois un peu coton, on y arrive forcément sans avoir envie de tout casser. Il faut aussi penser à utiliser les pouvoirs magiques de nos héros qui se révèlent assez utiles dans certaines situation. De ce côté là, rien à redire si ce n’est que sur certaine énigme, la logique est plutôt bizarre mais rien de bien grave à mon humble avis.
Nous avons donc une très belle histoire, des énigmes et puzzles qui vont bien, il ne manque qu’un joli décor au tableau. Et ce qui m’avait séduit dans l’opus précédent me séduit ici. Les décors sont magnifiques, travaillés et l’animation a été revue par rapport à l’épisode précédent. La gestuelle des personnages est plus fournie également mais parfois le rendu n’est pas toujours très naturel. Par contre, il n’y a pas de version française, c’est soit anglais ou euh… allemand !
Bref, j’ai été emporté par l’histoire, par sa magie et pas les décors et tableaux vraiment beaux de Memoria. SI vous êtes fan de belles histoire, de puzzles et point & click, allez-y !