Aujourd’hui je vais vous parler d’un beat’em all indé appelé Foul Play. Développé par Médiatonic, le jeu est porté par une narration originale pour le genre et un humour omniprésent. Mais du coup, c’est bien ou pas ?
Comme je le disais y a deux secondes, l’originalité de Foul Play est sa narration. Laissez moi vous présentez le baron Dashforth, célèbre démonologue anglais, qui nous raconte ses histoires au tournant du XXème siècle sur les planches d’un théâtre londonien. Et ce baron, c’est vous qui l’incarner (ou vous êtes son acolyte Scampwick Steerpike si vous faites une partie en coopération). Et à vous les voyages, car vous allez voir du pays : L’Atlantide, l’Egypte, la cambrousse anglaise… Chaque destination correspond à une pièce.
M. le baron s’adresse toujours au public au début de chaque acte pour bien vous mettre dans le jeu. Tout se met en place et c’est parti ! Mais nous sommes dans un théatre donc c’est de la comédie, donc on ne peut pas mourir, votre barre de vie étant ici remplacé par un applaudimètre. Il vous faut satisfaire votre public, sinon, c’est la sanction. Si vous enchainez combos et autres, la foule en délire pourrait en jeter de joie et de bonheur ses chapeaux en l’air… Mais si au contraire, vous êtes huée, c’est la loose, faut partir, la c’est le game over. Donc même si cela ne change pas grand chose au gameplay, je trouve ça plutôt original comme système. Celà donne au jeu une ambiance unique. Les ennemies battus ne s’écroule pas comme des crottes mais rampent hors de la scène, les décors tiennent avec des fils, un gars peut de temps en temps nettoyer la scène au balai… Bref, ambiance théâtre ! De côté là, le jeu est une réussite pour moi.
Parlons maintenant un peu gameplay. Monsieur le Baron tatane avec sa canne tandis que son acolyte lui, tambourine avec un balai mais les deux dispose du même éventail de coups assez réduits. Le constats pour les ennemies est plus ou moins le même, ils changent d’apparence selon les endroits où vous vous trouvez mais leur façon de vous attaquer est quasiment la même pour tout le monde. Les ennemies sont résistants (ou les héros trop faible…), il vous faudra pas mal de coups avant de les mettre à terre mais cela ne veut pas dire que le jeu est difficile pour autant. Ce qui est dommage c’est que je n’ai pas ressentie d’impression de puissance pendant les combats, on a l’impression de taper dans du beurre. Le jeu n’a pas de niveau de difficulté, on enchaîne les tableaux sans ressentie d’être fort mais sans être inquiété non plus. Malgré tout ça, j’ai eu envie de continuer pour connaitre la suite, la mise en scène et l’humour de Foul Play ayant réussi à m’accrocher !