Des Aliens sont venus et sont repartis sans être entrés en contact avec nous. Ils ont laissé leur décharge derrière eux, on l’appelle la Zone. Et les humains meurent de vouloir comprendre. Surtout les Stalkers qui pillent la Zone au péril de leur vie pour découvrir des reliques aussi dangereuses que miraculeuses.
Stalker est un roman si formidable qu’il paraît difficile de bien en parler. Pour faire simple, il faut s’imaginer un livre viscéralement humaniste qui illustre les réactions de l’homme face à l’inconnu. Entre curiosité et avidité, peur et courage, la Zone est un endroit culte où le Stalker devient un archéologue du futur. Un endroit qui nous attire irrémédiablement par son étrangeté, son mystère.
On découvre la vie de Redrick Shouhart que l’on suit sur presque 10 ans. Son expérience de Stalker, sa famille, ses amis, ses choix, Shouhart sert de catalyseur pour découvrir la Zone dans sa globalité et son inhumanité.
Stalker est le genre de roman qui vous fait aimer la Science Fiction. C’est un roman incontournable qu’il faut lire que l’on aime ou pas cette littérature.
Oubliez que c’est un roman écrit par des Russes sous l’ère soviétique. L’histoire se déroule aux Etats-Unis et il n’y a pas une once de marxisme dans le roman. Et bien qu’il ait été écrit il y a plus de 40 ans, il reste d’une modernité étonnante et bouleversante.
Je tiens à préciser que je n’ai pas vu l’adaptation cinématographique d’Andreï Tarkovski mais je pense qu’elle doit mériter le coup d’oeil.