Dualed d’Elsie Chapman nous raconte l’histoire de West, jeune fille de 15 qui s’entraîne afin d’affronter son Alt dans une ville fermée au monde exterieur. Et là, vous vous demandez de quoi je vous parle.
Dans la ville fortifiée de Kersh, avant d’atteindre son vingtième anniversaire, chaque citoyen doit éliminer son Alter ego, un jumeau génétiquement identique, élevé dans une autre famille. Le compte à rebours se déclenche un beau matin, et chacun a trente petits jours pour affronter son autre moi.
West Grayer est fin prête. Elle a quinze ans, et s’entraîne depuis des mois et des mois pour affronter son Alt. Survivre, c’est accéder à une vie normale, terminer ses études, avoir le droit de travailler, de se marier, de mettre au monde des enfants. Mais un grain de sable imprévu vient gripper la machine, et West se met à douter : est-elle vraiment la meilleure version d’elle-même, celle qui mérite un avenir ? Pour rester en vie, elle doit cesser de fuir… son double d’abord, mais aussi ce qu’elle ressent, et qui a
le pouvoir de la détruire.
Voilà, vous êtes un peu plus renseigné maintenant ! Donc ce premier tome nous plonge dans la vie de West Grayer qui doit se préparer à affronter son Alt. Épreuve mise en place par le conseil car seul les meilleurs peuvent survivre. Comme vous le savez, j’aime bien en dévoiler un minimum sur les livres que je lis donc je ne vais pas vous dévoiler l’histoire de fond en comble ! Dualed est un livre qui se lit facilement, on est happé par l’histoire et on suit West Grayer dans son aventure, dans ce qu’elle décide de devenir, dans ses doutes et ses relations avec Chord, un ami de son frère qu’elle connait depuis toujours. L’histoire commence doucement pour ensuite partir pour ne se stopper qu’à la dernière ligne, au dernier mot. Ce roman d’action et d’aventure nous pose aussi des questions sur nos choix de vie, à accepter ou non notre destin. Et au milieu de tout ça, malgré l’aventure “survivre ou mourir”, on nous fait comprendre l’importance de l’amitié, de l’entraide voir de l’amour. Oui bon, ok, dit comme ça c’est un peu gnian-gnian mais c’est ce qui en ressort. J’ai vraiment bien accroché, que ce soit aux personnages ou à l’univers.
Malgré les règles mise en place par le Conseil dans cette société où, au final, tout le monde ne joue pas dans la même catégorie, notre héroïne reste humaine, même quand elle est en mode robot, elle doute et se remet en question, baisse parfois les bras mais ne lâche pas. A lire !