Voui voui, tout ces tomes là en même temps, comme ça, on est des foufous ici ! Fate / Zero est un manga de Gen Urobuchi, Type-Moon et Shinjirô.
Il y a de cela deux cents ans, trois familles ont décidé d’unir leurs pouvoirs pour atteindre l’ « autre côté du monde ». Les Einzbern, Les Makiri et les Tohsaka. Ils unissent leurs forces et leurs connaissances secrètes pour recréer le Saint Graal et fabriquer le « Récipient ultime ». Cependant ce calice ne peut réaliser le vœu que d’un seul être humain. La collaboration entre les magiciens se transforme alors en conflit violent et sanglant. Après trois défaites consécutives dans sa conquête du Saint Graal, la famille Einzbern est bien décidée à vaincre cette ultime bataille. Elle engage le redoutable Emiya Kiritsugu, plus connu sous le nom de Tueur de Mages, et lui confie une relique qui lui permettra d’invoquer le plus puissant des Servants parmi les Esprits héroïques : Saber.
Sept Maîtres, sept Servants, la guerre commence…
Le quatrième Heaven’s feel se poursuit avec son lot de rebondissements. Les stratégies se développent, les liens entre Maîtres et Servants évoluent et les personnalités et les objectifs des servants s’affirment. Les règles du jeu changent et l’objectif principal devient l’élimination de Caster et de son maître. Des alliances se forgent momentanément sur le champ de bataille entre Saber, Archer, Lancer et Rider. Au milieu de ce chaos, un homme se détache et devient un ennemi redoutable : Kirei Kotomine. Il perd son servant Assassin mais le Graal lui assigne la possibilité d’être de nouveau un Maître. Dans le même temps, son père, médiateur du conflit, lui donne tous les sorts de commandement des précédents participants aux Heaven’s Feel au moment de sa mort. Il a toutes les cartes en main pour assouvir son envie, mais quelle est-elle ? Et surtout, le duel entre lui et Emiya Kiritsugu se profile avec de plus en plus de force…
Ce qu’on en a pensé
L’histoire est toujours nerveuse, prenante avec toujours de belles scènes de combats. La quête du Graal est mise en retrait par rapport aux différentes revendications des Maîtres humains pour eux-mêmes ou pour les autres (le Maître de Berseker par exemple). Mais aussi les motivations des Servants, esprits fiers et autonomes qui ne cessent de nous surprendre (la personnalité de Archer d’ailleurs se détache de manière très intéressante). La violence est présente (les scènes avec Caster et son Maître sont particulièrement saisissantes), mais en même temps, le dosage est bon (on ne peut pas parler de guerre de conquête faisant intervenir des figures historiques ou mythologiques spécialisées dans la guerre sans un minimum de dureté). Dans l’ensemble, le rythme s’accélère sans perdre d’informations, on attend la suite avec impatience. Pour les curieux qui ne le saurait pas (mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas ?), il y a les animés, celui de FATE STAY ZERO (2011), et deux versions de FATE STAY (pour le cinquième Heaven’s Feel, dont Fate stay zéro est le préquel)) respectivement (2006) et (2014). Des différences mais personnellement, j’adore comparer et voir par moi-même versions papiers et animées, il en faut pour tous les goûts et c’est tant mieux !
Note
A déguster sans modération, c’est vif et percutant.