Assassin’s Creed Chronicles : India – Notre avis

Deuxième episode de la série des Assassin’s Creed Chronicles, ce nouvel opus baptisé India nous emmènera, comme son nom l’indique, en Inde. Mais pas seulement. Car il nous sera donné de visiter d’autre pays, comme l’Afghanistan en pleine guerre. Le jeu nous place aux commandes d’Arbaaz Mir, un assassin de la confrérie Indienne à la recherche du Koh-i-Noor, un artéfact des Anciens dérobé à la confrérie par un maitre templier. Cet artefact permettra de découvrir l’emplacement de ruines des Anciens disséminées à travers le monde pour y déterrer d’autres artéfacts. C’est ainsi qu’Arbaaz va parcourir le monde à la poursuite du maitre templier.

J’ai déjà fait un test du précédent volet ici, que vous pouvez/devriez consulter. Ni le gameplay général, ni le style de progression ne changent énormément depuis les aventures de Shao Jun. On retrouve le style puzzle game en 2.5D avec des petites séquences liés dans un niveau et les niveaux séparés par des cinématiques de toute beauté. En revanche quelques nouveautés font leur apparition. De nouveaux gadgets, de nouveaux ennemis, etc., certains changeant quelque peu le gameplay. Comme par exemple le shakram qui peut rebondir sur les parois. Avec lui il sera possible de blesser un ennemi ou interagir avec un objet à distance, par exemple pour couper une corde ou déclencher un alarme pour attirer les ennemis. Autre grande nouveauté, la présence de capacités hélix. Ces capacités nécessitent le remplissage d’une barre hélix pour pouvoir être utilisée. Cette barre se remplie en récupérant des items dans le niveau. Ces capacités sont des sortes de capacités ultimes. L’une permettra par exemple de tuer instantanément tout ennemi en combat pendant un certain temps. Une autre permettra de passer de cachettes en cachettes sans être vu par les gardes même si on passe devant eux. La dernière permet de disparaître totalement tant qu’on reste immobile. Cela peut donner l’impression que ça rend le jeu beaucoup trop facile mais, encore une fois, il n’y aucune obligation de les utiliser et le jeu est de base très dur. D’ailleurs, je conseille de faire d’abord China avant de se lancer dans India, car la difficulté est très rapidement très haute et non progressive comme dans China. Je pense que les développeurs ont supposé que ceux qui faisaient India avaient déjà retourné China.

Encore une fois, visuellement le jeu est somptueux tout en étant techniquement très limité. Les animations de notre cher Arbaaz sont parfois simplement horrible. D’ailleurs, le style graphique du jeu a également évolué pour coller plus à l’art indien de l’époque. On retrouve donc un style assez différent de ce qui a été fait pour China mais tout aussi réussi et collant parfaitement au sujet. Niveau musiques c’est encore du tout bon. Et les doublages, toujours en anglais, sont également de bonne facture même si, comme dans l’épisode précédent, les ennemis ont tendance à dire tout le temps les quelques mêmes phrases ou dialogues. Comme précédemment, comptez une dizaine d’heure pour voir le bout de l’histoire. L’histoire d’ailleurs est un peu plus intéressantes et construite que celle de l’opus précédent. Et tout ça encore une fois pour une dizaine d’euros quelque soit la plateforme concernée.