Deuxième et avant-dernier tome pour le spin-off de la célèbre série Prophecy. The Copycat nous relate donc l’histoire d’un groupe de trois lycéens qui veulent sortir de leur quartier et vie pourris en faisant de l’argent. Ils copient le principe des paperboy originaux mais ajoutent une dimension crowdfunding à leurs vidéos, histoire de se sortir de la galère. Ce second volume va encore un peu plus loin dans le trash et le gore, leurs motivations ne semblant pas aussi nobles que celles des originaux.
Le chara-design ne plaira pas à tout le monde, avec son style crayonné très imparfait, les expressions en ressortent plus vrais, plus naturelles. Les visages sont complètement déformés par les différentes expressions, de la peur à la joie, on aime ou pas le style, mais il est maîtrisé. Les dialogues aussi, sont un peu sur le même ton, plus naturel, moins travaillés que dans d’autres mangas. Je trouve cependant regrettable de ne pas approfondir le background, le mangaka n’arrive pas encore à faire ressortir un questionnement sur la société et son fonctionnement.
Prophecy The Copycat tome 2 poursuit son scénario avec de grandes scènes dures et froides, chacun n’y trouvera pas son compte. L’œuvre est pour l’instant une copie moins bonne que l’originale, mais on attend de voir le dernier tome pour savoir si on doit, ou pas, vous le conseiller pour son ensemble.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Pas encore l’égal du Prophecy originel, Copycat se contente un petit peu trop de verser dans le trash pour palier à un manque d’innovation de la part du mangaka. Le tout semble pourtant porté par une vraie envie de démonter notre société actuelle, à voir avec le dernier tome si on y arrive.