Suite et fin du premier arc de Re : Zero avec ce second tome sous-titré « Une journée à la capitale ». Subaru, notre héros avec son sac de konbini, revit encore et encore sa journée puisqu’il se débrouille pour mourir parfois bêtement. Il va croiser des personnages qu’on reverra certainement et puis bien sûr la grande méchante de cette histoire, qui se veut sexy mais un peu trop caricaturée à mon goût (et jeune !).
L’histoire n’ira pas bien loin, on se cantonne aux décors déjà vu dans le premier tome, mais c’est une façon de mettre en jambes pour la suite puisque le second et troisième arc existent déjà au Japon en version papier. Je vous avoue être un peu moins enjoué à l’idée de lire la suite car ces deux premiers volumes n’ont rien d’extraordinaire. L’ambiance est un peu fade, les personnages bien pensés, même si le héros se trouve un but assez rapidement (sauver l’elfe) sans qu’on comprenne bien pourquoi. Ce qui est un peu dommage c’est surtout le temps qu’il faut à celui-ci pour comprendre sa condition et finalement avancer dans le scénario qui pour l’instant ne va pas bien loin. Finalement c’est une entrée en matière sous forme de deux volumes puisque c’est vraiment à la fin du tome 2 que tout se relance.
Côté dessins c’est sympathique, mais là encore, sans plus. Daichi Matsuse a donné du cœur à l’ouvrage, mais c’est un peu inégal, même si les scènes de combats sont plus détaillées que dans le premier volume. Le chara design est par contre soigné, toujours autant sur l’elfe, qui arbore un style différent mais très sexy-kawaii. Je pense que c’est surtout la faute au scénario qui enferme les personnages dans des lieux clos, qui ne donne pas la possibilité au mangaka d’aller dans le détail des décors ou des doubles pages sympas.
Re : Zero n’est pas aussi captivant que ce que je pensais avant d’ouvrir le premier tome, mais ce premier arc permet de bien placer le contexte. Si vous aimez les anti-héros un peu (beaucoup…) neuneu, alors ce manga vous plaira, dans le cas contraire, vous risquez de vite avoir l’impression de tourner en rond.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Re : Zero termine son premier arc avec un cliffhanger qui donne envie, mais l’intérêt de ces deux premiers volumes est un peu trop limité à un scénario confinant les personnages. Peut-être que l’ensemble de l’œuvre est à la hauteur d’un manga intriguant, mais pour l’heure, c’est difficile de le conseiller comme ça.