5 ans, le jeu original est sorti il y a cinq ans maintenant. Dragon’s Dogma revient quand même sur PC d’abord et maintenant PS4 et Xbox One, dans une version plus fluide, plus lisse, mais toujours avec le même gameplay. Faut-il se lâcher enfin sur ce titre de Capcom qui nous avait fait hurler à sa sortie en 2012 ? Pas vraiment.
Dragon’s Dogma c’est un RPG heroic fantasy comme on les aime… sur le papier. On crée son personnage, homme ou femme, on choisit sa classe, sachant qu’on pourra en changer quand on le souhaite, autant de fois qu’on le souhaite. Puis on part en quête de ce fameux dragon venu nous voler notre cœur sur la plage de pêche. Les quêtes s’enchaînent et la narration se perd déjà un peu, mais l’univers semble riche, alors on insiste et on découvre son gameplay très porté sur l’action, son monde ouvert mais un peu vide et surtout son système de « pions ». Les pions, ce sont vos alliés que vous allez chercher dans un univers parallèle. En fait, en début de jeu vous créez le vôtre, puis il se partage avec les autres joueurs du monde entier, libre à vous d’en choisir deux, créés par d’autres, pour rejoindre votre escouade. On peut ainsi incarner une classe de soutien, comme le chasseur, et recruter un tank. Pas mal. Sauf que l’IA qui les contrôle est aux fraises. Du coup vous passez votre temps à maudire ce satané pion qui ne vous soigne pas ou ne prend pas l’agro.
Les PNJ aussi, très peu présents en dehors de la capitale. Pas de moyen de transport sinon la téléportation, mais en peu de lieux. Alors on court, du soir au matin, pour tuer des tas de gobelins, récolter des montagnes de fleurs et autres composants qui serviront à créer des potions par exemple. Enfin, on tombe sur des combats plus épiques, franchement sympa à jouer, contre des trolls géants ou des chimères féroces. Ça c’est plaisant, ça c’est du beau jeu. L’action en elle-même est d’ailleurs de très bonne facture, on s’amuse vraiment à tataner tout ce qui traine et engrainer l’expérience. Dommage que la barre d’XP ne soit pas affichée et que l’équipement ne soit pas plus au centre du jeu de Capcom. Si on passe trop de temps dans les menus à organiser le poids de notre inventaire, on passe autant de temps à parcourir les donjons pour débusquer un bestiaire varié.
Le plaisir est là, l’envie aussi, mais Dragon’s Dogma n’arrive pas à créer la petite étincelle qui rendrait le titre vraiment au-dessus du lot. Avec ces cinq années de recul on pourrait le comparer à Final Fantaxy XV, presque. Beaucoup de défauts et quelques points forts, voilà de quoi donner à réfléchir sur son acquisition il me semble. Dans tous les cas, le jeu plaira à ceux en manque d’aventure épique en solo dans un vaste monde, qui aiment le gameplay nippon à la Monster Hunter, les fans de Skyrim repasseront.
Test vidéo de Dragon’s Dogma : Dark Arisen sur PS4
Ce qu'il faut en retenir
Note
Dragon’s Dogma : Dark Arisen ne crée bien entendu pas la surprise, mais pour son petit prix, son gameplay très porté sur l’action avec des moments réellement grisants, le jeu de Capcom pourrait bien trouver une place dans votre ludothèque. A tester pour se laisse convaincre.