Le temps passe, passe, passe et aujourd’hui on fait le bilan. A l’occasion de la PGW, Idealo, site comparateur de prix dresse un bilan des demandes en terme de jeux vidéo. Comme précisé dans les diagrammes ci-après, le site a utilisé les clics sur son comparateur pour déterminer la tendance. Il faut bien garder en tête que ces chiffres ne correspondent pas obligatoirement aux ventes réelles car un clic ne veut pas toujours dire un achat et nombre de joueurs ne passent pas par ces plateformes de comparaison pour acheter leurs consoles ou jeux (moi le premier.) En revanche cela donne une bonne idée de la tendance.
Plateforme : La PS4 fortement en tête
Comme c’est le cas en France depuis la sortie de la Play Station (ce n’est pas le cas dans le monde), la console de salon de Sony a encore largement trusté le haut du tableau cette année. Après une domination sans partage pendant plusieurs mois, la sortie de la dernière née de Nintendo a un petit peu rééquilibré la donne mais celle-ci souffre, sur les derniers mois, d’une forte baisse. En moyenne sur l’année écoulé la PS4 est largement en tête avec 57 % des demandes, la Switch est deuxième avec 32 % des demandes et enfin la Xbox One ferme la marche avec 11 % des demandes.
Jeux par plateforme : La PS4 toujours en tête
Assez logiquement, le classement des demandes de jeux par plateforme reflète complètement le classement des plateformes. A noter qu’ici, les jeux PC font leur apparition. Les jeux PS4 sont en tête avec 56 % des demandes, suivent les jeux Switch avec 20 %, ensuite les jeux Xbox One avec 13 % et enfin les jeux PC avec 12 %. Encore une fois, il faut relativiser ces chiffres car sur PC, bon nombre des achats de jeux sont réalisé directement sur des plateformes de téléchargement comme Steam.
Jeux vidéo : FIFA 17 au top
Coté jeux vidéo, le plus populaire cette année est la simulation de football FIFA 17 devant GTA 5, FIFA 18, Battlefield 1 et Horizon Zero Dawn. C’est assez impressionnant pour GTA 5 qui fête aujourd’hui ses 4 ans et qui démontre la popularité, même sur le long terme, de cette série auprès des joueurs. Coté Switch on constate que les jeux les plus demandés sont tous des exclusivités à la console. Cela peut s’expliquer par le délai entre la sortie d’un titre sur Xbox One et PS4 et son adaptation sur Switch, quand une adaptation est réalisée. A ce moment là, les joueurs ont déjà surement acheté le jeu sur une autre plateforme. Enfin, une surprise qui n’en est pas vraiment une, le classement PC est dominé par un certain Flight Simulator X comme c’est le cas depuis la création par Microsoft de cette série de simulateur de vol. Un jeu dont peu de média parlent mais qui a un noyau de fans conséquent sur PC et qu’on ne trouve que sur PC, ça doit jouer.
Ce classement permet de voir l’évolution des demandes de jeux sur l’année. Les classements évoluant au rythme des ouvertures de précommandes ou des sorties.
Utilisateurs : Les hommes trentenaires toujours les plus consommateur de jeux vidéo
On constate sur ce schéma une répartition des sexes et des âges assez similaire quelques soit la console utilisée avec une petite exception pour la Nintendo Switch que les femmes semblent plus apprécier par rapport aux autres consoles. Bien que les hommes soient encore assez largement majoritaires, les femmes jouent de plus en plus et les proportions vont surement tendre à s’équilibrer dans les années à venir. Autre élément à prendre en compte, dans un couple, il n’est pas rare que les deux jouent mais que ce soit l’homme qui fasse la recherche sur internet ou l’achat, faussant un peu les chiffres.
Conclusion
On conclura que, le temps passe, passe, passe mais finalement peu de choses changent. Les chiffres avancés n’étonnent pas et sont dans la droite lignée des tendances des années précédentes. Seule véritable surprise, l’absence de Call of Duty dans les différents classement alors même que le dernier volet de la série est sorti en novembre 2016 et que ce jeu est souvent en haut des charts en terme de précommandes et de ventes. A croire que les acheteurs de ces jeux ne comparent pas les prix avant d’acheter. Ceci confirme que les chiffres avancés indiquent des tendances mais ne sont pas forcément totalement représentatifs des ventes réelles.