Bell, le jeune héros plus que prometteur, et se déesse Hestia, sont à la feria des monstres quand l’un d’eux décident de les courser. S’en suivra une véritable course-poursuite dans les rues où on pourra profiter de la mise en action du mangaka, assez qualitative. L’ambiance de DanMachi ne change pas, on est toujours sur un shônen classique mais efficace, avec une bonne dose de second degré pour ne pas alourdir la quête. Le gamin essaye de faire de son mieux, mais on comprend très vite que sans forcer, il est bien au-dessus du lot, du coup on a envie d’en savoir plus. Notre enthousiasme est cependant de courte durée pour ce tome qui passe une bonne moitié de son temps à nous faire courir dans les rues, le scénario de fond avancera plus tard.
Ne vous y trompez pas, DanMachi a de beaux atouts, à commencer par son design très soigné, ces personnages attachants et marrants, et puis on ne va pas cracher sur un peu de fantasy originale pour une fois. L’aventure est prometteuse grâce au petit mélange des genres, notamment cet aspect jeu de rôles avec la montée en puissance du héros. DanMachi tome 2 n’est certes pas incontournable, mais j’avoue que le plaisir de la lecture y est, sans oublier toujours la bonne traduction des éditions Ototo et leurs premières pages couleurs. Un choix judicieux en cette fin d’année.
Ce qu'il faut en retenir
Note
DanMachi arrive à nous distraire, peut-être pas aussi profondément que d’autres mangas, mais en tous cas on s’amuse avec cette lecture. L’ambiance et le chara design jouent beaucoup, il ne manquerait plus que le scénario se creuse un peu et tout est bon.