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Si vous n’avez pas lu les précédents tomes, veuillez quitter cette page ! Ok, je donne rarement de détails de l’histoire quand je chronique un livre mais là, on est sur le troisième de Yakuzas ! de Cyril Vial. Rien que le résumé risque de vous spoiler (ou alors vous n’allez rien comprendre mais de toute façon, oust ! Allez plutôt lire les tomes précédents !) Nous voilà donc dans Yakuzas ! La Loi du Zen.
Suite à la disparition rocambolesque d’Archibald Lefebvre, Takeshi Nori et Mitsuko Shinada sont parvenus à échapper aux yakuzas et à la triade chinoise.
Le fils spirituel et l’ex-compagne, enceinte et éplorée, doivent désormais se reconstruire et, surtout, rester vigilants pour ne pas tomber entre les griffes du cruel Hayato. Oui, ce psychopathe ne rêve que d’une chose : les capturer, en particulier l’enfant à naître…
Les fugitifs, protecteurs dans l’âme, devront faire profil bas pour ne pas divulguer leur identité.
Pourront-ils toutefois résister à un appel au secours ?
La fin du second tome n’avait pas été facile pour mon petit cœur de lectrice. J’avais, je l’avoue, un peu peur de me plonger dans ce dernier tome alors qu’un des personnages les plus attachant n’était plus. Mais j’avais aussi envie de savoir ce que nous réservait justement ce dernier tome pour Takeshi et Mitsuko, sans Archibald… Sans Archibald ? Vraiment ?
Après avoir affronté des ennemis sans aucun répit et échappé non sans dommage à des gros psychopathes (non mais faut dire ce qui est !), Takeshi Nori et Mitsuko Shinada doivent se remettre de la disparition brutale d’Archibald. Il est temps pour eux de se poser mais tout en restant vigilant… Hayato est toujours à leur poursuite. Et il en veut à l’enfant que porte Mitsuko.
Nos deux protagonistes sont installés au calme, loin de Tokyo mais Takeshi tient quand même à travailler. Tout se passe bien jusqu’au jour où il croise deux enfants couverts de bleus. Il est incapable de laisser passer ça… Au risque de sortir de l’ombre… Et du coup, de les mettre en danger.
C’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé ces personnages et fait la connaissance d’autres. Enfin, pour certains, je n’étais pas spécialement contente de les revoir hein mais ils font partie de l’histoire. L’action est bien présente et les combats s’enchainent sans pour autant prendre toute la place. J’ai l’impression que l’auteur creuse encore plus la psyché de tout ce petit monde. Et on est une fois de plus embarqué par la plume de Cyril. Tout s’enchaine sans que l’on puisse s’arrêter, c’est d’une fluidité, on est pris aux tripes, on est dans l’action ! Ce troisième tome gagne en maturité, comme nos protagonistes dont certains font une remise en question plus que profonde ! Les personnages sont toujours aussi bien construits et toujours en train d’évoluer. Puis le personnage du moine… J’adore ! Parce que même si cette saga touche à des sujets sérieux et comporte pas mal de violence (en même temps, on est chez les Yakuzas, pas les Bisounours…), on a toujours une bonne dose d’humour. Sans compter cette impression d’être en voyage au Japon. J’aime toujours autant la plume et le ton de Cyril Vial, j’ai quasiment lu ce troisième tome d’une traite et il se termine d’une façon qui laisse penser que la porte pour une suite est ouverte !
