On ne présente bien sûr plus la saga Assassin’s Creed ! Aujourd’hui, on va parler comics avec Assassin’s Creed : Sujet 4. Et pour cette version française, on retrouve les deux épisodes The Fall et The Chain en un seul volume. Ici, on suit l’histoire de Daniel Cross et de son ancêtre Nikolaï Orelov.
À première vue, Daniel Cross est un simple marginal de plus, cumulant les tares habituelles : ex-taulard, ex-toxicomane, ex-alcoolique. Mais personne ne doute du véritable tourment du jeune homme dont les crises apparentes de démence le plongent dans les souvenirs de son arrière-grand-père Nikolai Orelov, un membre de l’ordre des Assassins ayant sévit au XIXe siècle en Russie. Sombrant de plus en plus dans la folie, il vit les aventures de Nikolai Orelov pendant la révolution bolchevique, alors qu’il tombe dans la ligne de mire des Assassins ainsi que celle de leurs adversaires, les Templiers. Tous se lancent dans une quête pour trouver un artefact légendaire du pouvoir laissé par une civilisation oubliée. Les histoires de Daniel et Nikolai nous emmèneront de la Russie aux États-Unis il y a un siècle de cela jusqu’au cœur de la hiérarchie des Assassins à Dubaï de nos jours en passant par les sinistres laboratoires des Templiers.
Aimant beaucoup la saga, c’est toujours un plaisir de me plonger dedans, peu importe le support. D’un côté, nous avons Daniel Cross, qui vit dans les années 2000 et qui vit, pendant des crises apparentes de démence (coucou Abstergo), les aventures de son ancêtre, Nikolaï Orelov. Et ce dernier est un assassin vivant pendant la révolution bolchevique. Ce qui va nous faire voyager et vivre de grand moment historique mais à la sauce Assassin’s Creed, c’est à dire repensé comme souvent dans la saga. Attention, aucune critique de ma part, on sait simplement que les créateurs sont coutumes de ça et que c’est bien fait ! Nous allons donc croiser Raspoutine ou encore la famille du Tsar. Et bien d’autres mais ça serait dommage de tout dévoiler.
Ce mélange de fiction et de faits réels est bien fait et j’ai trouvé l’histoire plutôt prenante. L’immersion se fait bien et c’est vraiment un plaisir de retrouver cette saga sous cette forme avec de nouvelles histoires. On y trouve même des références aux jeux vidéo, ce qui est vraiment chouette et s’intègre parfaitement. Comme pour tous les comics, on trouvera, à la fin de l’ouvrage, des illustrations mais aussi l’inspiration et le processus de création des auteurs. Côté dessin, j’ai plutôt bien accroché, on passe de ton chaud à des ton plus froid assez régulièrement sans que cela gène. Les personnages sont assez charismatiques et les décors plutôt beaux. Ce qui renforce l’immersion.
Si vous êtes fan de la saga, c’est une lecture que je vous conseille, elle s’intègre parfaitement dans l’histoire d’Assassin’s Creed.
Scénario et dessin : Karl Kerschl / Cameron Stewart – Couleurs : Nadine Thomas / Tyson Hesse / Studio Lounak – Réalisation : Serge Lapointe du Studio Lounak
Pour la version française – Lettrage : Serge Lapointe / Cromatik LTD – Traduction : Sébastien Delahaye / Serge Lapointe / David Guélou