J’avais beaucoup aimé Les Cités Rebelles, premier tome de Les Monstres de Papier. Embarqué dans un monde de magie, de fantasy asiatique ô combien dépaysante, le tout avec une touche de Ghibli, je n’avais qu’une hâte, lire le second tome !
Kurara a vécu bien des aventures depuis qu’elle a rejoint l’Orihime et son équipage de chasseurs de shikigami. Après avoir échappé de peu aux griffes de la princesse impériale et à la fureur d’un dragon de papier qui a ravagé la cité céleste de Sola-Il, la voilà désormais clouée au sol, privée de vaisseau. Pas de temps à perdre, elle et ses compagnons doivent gagner le Grand-Courant par leurs propres moyens… et ce avant Tsukimi !
Car la fille de l’empereur, déterminée à asservir tous les shikigami de Mikoshima, ne renoncera devant rien ni personne pour voir son terrible plan aboutir. Afin d’éviter à ses semblables un sort pire que la mort, Kurara doit à tout prix s’entretenir avec Suzaku, un véritable phénix de papier traqué par tous mais jamais encore vaincu. Lui seul pourrait détenir les réponses aux questions qu’elle se pose sur sa véritable nature. Parviendra-t-elle à le sauver ou causera-t-elle leur perte à tous ?
Le premier tome se terminait avec la fuite de Kurara et ses amis, échappant de justesse à Tsukimi, la princesse impériale. Sauf qu’ils se retrouvent à pied, sans vaisseau… Mais ils doivent absolument rejoindre le Grand-Courant et avant la princesse. Car son but à elle est d’asservir les shikigami. Alors que Kurura, elle, voudrait trouver une solution pour ne plus qu’ils sombrent dans la folie quand ils ne sont plus soumis à un pliomage. Et pour ça, il va falloir trouver Suzaku, phénix de papier que personne n’a jamais pu vaincre et qui pourrait détenir les réponses à toutes les questions qu’elle se pose que se soit sur sa nature ou sur les shikigami.
Une fois la lecture commencée, il est très difficile d’en sortir. C’est fluide, c’est prenant et immersif. Les chapitres sont assez courts et on les enchaîne ! J’aime toujours autant l’univers et les personnages et cette fois, on a un aperçu différent des shikigami. Nos protagonistes vont en croiser quelques-uns sur leur route dont Banri, l’ours peureux mais prêt à les aider. Surement mon préféré. La princesse est vraiment redoutable, une vraie méchante : elle est prête à tout pour assouvir ses désirs et arriver à ses fins, peu importe les méthodes et ses conséquences. Elle apporte beaucoup de tension à l’histoire qui, je trouve, est plus mature que le premier tome.
L’univers est vraiment bien fait. On a des touches de Ghibli, des touches steampunk et tout un monde imaginaire que l’autrice rend tellement réel. Et malgré la peur que l’ont peut ressentir pour nos héros, ils arrivent à nous faire sourire et rire. On a l’impression de faire le voyage avec eux et encore une fois, ce monde est vraiment incroyable. Cette saga est un vrai coup de cœur. On a envie de connaitre la suite même si l’histoire pourrait tout à fait s’arrêter là.