Si vous nous suivez un peu, vous savez que je suis une grande fan de vampire et de Dracula depuis assez jeune. Tout ce qui touche aux vampires m’attire, sauf Twilight, désolée, cette lecture a été une véritable purge et True Blood que j’ai direct abandonné (que ce soit livre ou série d’ailleurs…) Mais bref, je ne suis pas là pour vous parler déception vampirique mais pour vous présenter une réécriture du mythe de Dracula de Bram Stoker. J’étais Dracula le Maudit d’Arthur Tenor et aux éditions Scrinéo, nous plonge dans la tête de cette figure célèbre qui traverse le temps…
Un Dracula terrifiant et romantique…
1898… Un Château de Transylvanie… Cela fait des siècles que Dracula n’ai pas vu la lumière de soleil. Il a oublié la chaleur, les couleurs chaudes et le bruit du monde. Il fait venir un jeune historien anglais dans sa demeure, pour retrouver ses souvenirs tombés dans l’abîme du temps. À la place, il trouve un nouveau but… La sœur du jeune homme ressemble férocement à son amour de jeunesse disparue tragiquement. Une perte qui a provoqué sa folie, et fait de lui un monstre.
il faut qu’il aille à Londres. Plus qu’un besoin, c’est un appel. Qu’importe les dangers qu’il encourt, il faut qu’il la retrouve. Qu’il la revoit.
Et si elle était la clef pour sortir de cette malédiction qui l’empêche de profiter des rayons du soleil ?
Contrairement au livre ou au film de Coppola, ici, nous allons suivre l’histoire du point de vue de Dracula. Ici, on va être dans sa tête, à l’instar d’un journal intime. Et ici, Jonathan Harker n’est pas promis à Mina, non, dans ce récit, elle est sa sœur jumelle. C’est Lucie qui tient le rôle de sa future femme. On retrouve bien sûr les personnages du livre, on revit des scènes déjà connues (si bien sûr vous connaissez) mais s’agissant d’une réécriture, il y a des passages inédits, propres à l’auteur.
On est embarqué dans la lecture comme dans un journal intime. Dracula confie ses pensées, ses états d’âmes, parle de sa condition de vampire. Il n’est pas romancé, même s’il a un côté romantique, cela reste un vampire et j’ai trouvé que ce côté là était vraiment bien représenté. C’est un prédateur mais attention, ici, on ne tombe pas dans le gore ou l’horreur. L’histoire se concentre sur la rencontre de Dracula avec Mina et ça a parfaitement fonctionné avec moi. Je suis faible face à ces vampires ! Et entrer dans la psyché de celui qui m’a fait tomber pour les vampires, j’ai vraiment adoré ! Au-delà de sa condition de vampire, il confie ses états d’âmes, ses peines, ses douleurs… Mais aussi sa puissance et ce qui le rend redoutable.
Arthur Ténor a une écriture fluide, prenante et qui ne prend pas ses lecteurs pour des jambons, dans le sens où c’est un roman jeunesse (à partir de 13 ans) mais à aucun moment, c’est gnian gnian. Bon je ne sais pas si je m’exprime de la plus claire des façons mais vous voyez l’idée. J’ai beaucoup aimé le récit du point de vue de Dracula, de retrouver un univers connu mais avec des nouveautés. Et pour les plus jeunes qui ne connaissent pas, c’est une bonne entrée en matière. L’illustration du livre est magnifique et colle parfaitement à l’ambiance gothique qui se dégage du livre.