Child of Eden fait partie de ces jeux « Ovni ». Imaginé par Tetsuya Mizuguchi (à l’origine de REZ et Space Channel Five), Child of Eden est un shoot’em’up musical un poil psychédélique. Alors enfilez vos jambières, ça va remuer !
Child of Eden ne faisait pas spécialement partie des jeux que j’attendais. J’aime certains jeux spéciaux comme « We love Katamari » par exemple mais le genre shoot musical qui vous explose les rétines, bof. Alors si en plus l’héroïne est une vrai nana intégrée dans le jeu, pff… Oui je sais, je chipote mais moi, je ne suis pas super fan, ça ne me fait pas changer de monde les « vrais » gens dans les jeux, mon imagination ne se met pas en route. Votre mission si vous l’acceptez est de sauver Lumi, premier enfant né dans l’espace en 2012, dans la station Internationale. Eden a remplacé Internet et c’est une énorme banque de données qui stocke toutes les connaissances humaines. Des scientifiques essaient de retrouver la personnalité de Lumi mais bien sur, Eden subit une attaque virale et c’est à vous de la combattre !
Alors la prise en main au pad se fait très facilement, on suit les cibles avec le stick gauche, on les lock (jusqu’à huit) en restant appuyé sur A et on relâche pour tout faire péter. Et là, on se dit que Testuya Mizuguchi a une dent contre les épileptiques, parce que attention les flashs et le rythme effréné des explosions, ça donne le tournis (voir plus si vous avez bu avant de jouer) ! Graphiquement, c’est spécial, il faut aimer. Certains passages sont jolis et bucoliques, d’autres sont carrés, techno euh je sais pas trop comment vous le décrire, on se croirait dans Tron. Alors au pad, j’ai vite arrêté l’expérience hein, ça m’a gonflé, je ne dois pas être assez précise et douée pour ces jeux là ! Donc au lieu de casser mes murs avec, je l’ai rangé et j’ai lancé Kinect. Et là, c’est le bonheur ! La « prise » en main est naturelle, c’est précis, pas besoin de didacticiel, on rentre de suite dedans. On peut soit se servir des ses deux mains (une arme dans chaque) soit jouer avec une seule et taper dans les mains pour changer d’arme. Le jeu devient très amusant à partir du moment où on le fait avec Kinect. Il a été créé pour. La musique est bien rythmée, pas répétitive, même si ce n’est pas mon genre, j’ai monté le son (je devais avoir l’air bien maline à remuer dans tout les sens). Il y a en tout cinq niveaux, certains plus ardus que d’autre et il a parfois fallu m’y reprendre plusieurs fois avant de pouvoir les terminer. Vous avez la possibilité de débloquer un sixième niveau mode survivor mais c’est velu. Ou alors c’est moi qui suis nulle, ce qui est aussi une possibilité.
Bon par contre, ne vous attendez pas à des heures et des heures de jeu, si vous êtes bon, en moins de deux heures c’est plié. Alors sur le Net, j’ai lu que c’est un shoot’em’up, donc durée de vie courte ou « les jeux, avant, sur une borne d’arcade, c’était pareil ». Oui ok. Avant donc. Les gens, faut vivre avec son temps hein, merci. Et « avant » le prix n’était pas le même non plus !
En conclusion, Child of Eden est à posséder pour les détenteurs de Kinect, il offre une expérience unique et vraiment géniale malgré une durée de vie assez courte. On prend beaucoup de plaisir à jouer et gesticuler pour s’en sortir et le Kinect est magnifiquement exploité et tellement facile à prendre en main qu’on s’amuse de suite.