Voilà, le combat entre les deux mastodontes peut commencer, Call of Duty : Modern Warfare 3 est de sortie sur PC et consoles ! Alors comme toujours je vais essayer d’être objectif (comment ça ça n’arrive jamais ??). Loin d’écraser Battlefield 3 par ses graphismes, il gagne tout de même sur le multi. Voyons-ça.
Tiens des russes qui se battent contre des américains… original !
Je ne vous parle même pas du scénario abracadabrant qui est juste là pour trouver une excuse et nous balancer au beau milieu d’une sorte de troisième guerre mondiale ! Oui rien que ça. Alors votre campagne solo commence à New-York et ça pète dans tous les sens. À l’instar des titres précédents de la licence, vous avancez, butez, prenez sur la tronche (en gros). Un mode histoire donc sans surprise, avec nos 8h de jeu intense, on n’en attendait pas plus.
Attention devant, derrière et sur les côtés de toi !!
Pour ceux qui débarquent, la principale différence entre BF et COD c’est son gameplay. Beaucoup plus bourrin, plus pêchu aussi, dans MW3 vous avancez en tirant, prenez des tonnes de balles avant de mourir et avez en face un déploiement beaucoup moins réaliste des troupes. D’ailleurs vos collègues ne font souvent que se planquer derrière des obstacles qui sont là comme par hasard. Rien d’extraordinaire donc mais le jeu se joue bien, beaucoup plus nerveux que son concurrent. À vous de voir ce que vous préférez.
Parlons tout de suite du mauvais point de ce titre : les graphismes. En effet, en passant juste après BF 3, difficile pour lui de rivaliser, même si le jeu est super fluide et avec beaucoup moins d’aliasing sur consoles. Le moteur affiche des explosions un peu grossières et surtout des animations ringardes par rapport au jeu de EA. Encore une fois ici c’est une comparaison, ce qui ne nous intéressera pas forcément puisque ce qui est important c’est l’expérience de jeu et le plaisir !
Viens chercher plaisir sur internet…
Et du plaisir vous allez en prendre avec le mode survie, dans lequel vous jouez à deux contre des vagues de terroristes (pour ceux qui veulent un meilleur aperçu, lisez mes impressions de la PGW). Vous gagnez de l’argent à chaque ennemi tué et prenez des levels avec l’expérience acquise. Attention ces niveaux sont différents de ceux que vous prenez en mode multi « standard ». Du coup vous commencez avec un flingue et devez acheter au fur et à mesure des vagues, des armes, grenades, soutien aérien etc. C’est super plaisant à jouer, surtout avec un pote (enfin je suppose, j’en ai pas -_-).
Enfin le mode multi plus classique nous propose des modes de jeu où il faut par exemple confirmer la mort de l’adversaire en récupérant son insigne sur son cadavre, cela offre donc la possibilité de prendre de l’XP facilement sans avoir à subir le camping d’autrui. Dans le même esprit, un mode de capture de drapeau sans devoir le ramener où que se soit ! Si un membre de votre équipe l’a, vous avez deux fois plus de points en tuant un ennemi, juste jouissif.
Un FPS pour les nuls
Oui on peut voir ça comme ça grâce au nouveau système de kill streak qui nous demande de choisir entre continu ou discontinu. Vous avez rien compris ? Bon, il s’agit de tuer un certain nombre d’enfoirés d’en face à la suite, au bout de quatre vous avez le drone, au bout de douze la tourelle antiaérienne etc. Ce qui est fort important dans cet épisode, c’est qu’on n’a plus besoin de les faire à la suite sans crever comme un rat sous un pont, et que les captures de drapeaux par exemple comptent. Du coup, ça donne l’occasion à des gens comme moi de lancer des attaques super mortelles et de ne pas avoir l’impression de subir le camping d’autrui (oui je l’ai déjà dit !), mais de soutenir son équipe en allant au casse-pipe (hum hum). Regardez la vidéo ci-dessous qui l’explique bien.
Avec ses levels à prendre, les armes, accessoires, insignes et j’en passe, à débloquer, Modern Warfare 3 s’impose comme LA référence multijoueurs. Dommage que le moteur graphique et la campagne solo ne soient pas à la hauteur de la comparaison, mais force est de constater que le titre d’Activision a de l’avance sur son concurrent, et pourtant, croyez-moi, je n’étais pas parti pour penser ça !