Même s’il date de 1986, ce film de John Hugues n’a pas pris une ride puisqu’il traite d’un sujet intemporel, et thème de prédilection du cinéaste américain : l’adolescence. Aaaaah, l’adolescence, cette période que l’on décrit chez nous comme l’âge ingrat mais qui est célébrée outre Atlantique par une fête baptisée “Sweet Sixteen“.
Quand on est ado, on ne sait pas que son cerveau n’est pas fini, et qu’il terminera sa croissance à 21 ans. On a l’impression que la vie n’est qu’une suite de maux. Que les autres parlent de nous en permanence (paranoïa aiguë), que le monde s’écroule s’il n’y a plus de céréales au petit déjeuner, que le prof de math est un handicapé de la parole, qu’un jour sans téléphone portable est égal à défenestration. Bref, tous les ados en bavent sauf un, Ferris Bueller qui sait transformer son quotidien en du grand n’importe quoi. Ultra populaire dans son lycée proche de New York, Ferris s’est pourtant acoquiné avec un ami limite autiste et plutôt déprimé, Cameron. C’est ensemble qu’ils vont décider de sécher une journée de cours et d’embarquer Sloane, la petite amie de Ferris dans l’aventure. Ou plutôt dans leurs aventures, eu égard à la pléthore d’évènements qui vont rythmer cette folle journée. Car Ferris devra déjouer les pièges de son proviseur, et de sa soeur (Jennifer Grey -Bébé de Dirty Dancing) lancés à ses trousses.
Alors évidemment, le film accuse un méchant coup de vieux niveau style vestimentaire, capillaire et musical mais si vous réussissez à passer outre ces petits détails nostalgiques, vous devriez passez un excellent moment en V.O. comme en VF puisqu’elle est plutôt bien fichue. John Hugues savait comme personne saisir le monde des ados, les rendre aussi drôles qu’attachants sans rentrer dans la caricature. Un autre de ses films à ne pas manquer : Breakfast Club. Où une bande de lycéens issus de milieux sociaux totalement différents vont se retrouver collés tout un samedi après-midi et partir en vrille.
Cultissime !! Karyn était très étonnée que nous connaissions “Ferris Bueller’s day off” et “Breakfast Club” qui sont des films générationnels typiques de la culture américaine et de son adolescence comme tu le dis.
En France ils ne sont pas aussi connus que ça (dans notre tranche d’âge évidemment). Aussi importants pour eux que “Le Père Noël est une ordure” et la série des “Bronzés”, ainsi que “les Tontons Flingueurs” le sont chez nous si tu veux connaître un peu notre culture (populaire).
Je ne me rappelle plus la première fois où je l’ai vu. Était-ce sur Canal + ou sur MTV qui tournait en boucle dans ma chambre ? En tout cas, c’est l’un des films que j’ai vu le plus de fois et que je regarde avec toujours autant de plaisir !