Vers l’infini et le cinéma !
Nous n’attendions pas avec grande impatience la sortie de Buzz l’éclair, mais un nouveau Pixar, surtout au cinéma, doit être honoré. Mes lutines et moi avons donc attaché nos ceintures pour suivre le ranger de l’espace dans le film qui l’a rendu si célèbre au point d’en faire un objet de merchandising et un des héros des quatre Toy Story : le jouet que reçoit Andy en 1996 pour son anniversaire. Nous découvrons donc ici le « vrai » Buzz.
Dans les premières minutes du film nous retrouvons bien le Buzz tout juste sorti de sa boite dans le premier Toy Story : un ranger émérite, dévoué à son travail et très sûr de lui.
Même si j’ai tiqué en apprenant que la voix si reconnaissable de Richard Darbois, avait été remplacée, cela ne m’a pas gêné car nous entrons dans un tout autre univers que celui de la chambre d’Andy : Buzz est coincé au fin fond de l’espace sur une planète hostile avec toute une colonie qu’il tente de sauver. J’imaginais que notre ranger allait voyager dans l’espace et nous faire découvrir de nombreux mondes avec des belles scènes d’étoiles et de planètes. Malheureusement pour moi, toute l’intrigue se passe sur ce rocher peu attrayant avec une intrigue à la Interstellar. Pendant que notre héro multiplie les vols autour de la planète en quelques minutes pour lui, le temps passe plus vite pour ses amis restés à terre. L’idée reste plaisante jusqu’à ce que notre ranger préféré réussisse sa mission.
Pour la deuxième partie du film, Buzz est moins solitaire et se retrouve avec trois acolytes auxquels on s’attache peu. L’histoire bascule alors dans du bis et repetita : pour remplir sa nouvelle mission, le petit groupe rencontre un problème, pour résoudre ce problème il faut aller dans un nouveau lieu où il y aura un nouveau problème à résoudre et ainsi de suite. Le scénario se transforme en poupées russes et cela devient longuet sans jolis décors.
Ma grande déception vient de Zurg. Le méchant emblématique de l’histoire. L’idée de son identité est intéressante mais contredit complètement celle évoquée dans Toy Story 2 et qui m’avait bien fait marrer ! Pourquoi une telle incohérence de la part du studio ? A partir de ce moment j’ai décroché, et n’ai pas du tout apprécié le dernier sauvetage de Buzz qui se comporte plus en super héros qu’en ranger. Oui je sais c’est la mode mais cela n’a pas sa place ici, pour moi.
Je reste donc très mitigée sur ce film. Même si techniquement les images sont, comme toujours, bluffantes, qu’il y a de petits traits d’humour bien sympathiques (notamment avec le chat Sox) et des références à de célèbres films spatiaux (mon préféré : Buzz en combinaison de pilote orange de Star Wars !). On a vu beaucoup mieux chez Pixar. Next !