Vers l’infini et nos vœux…
Les jours raccourcissent, les décorations scintillent, c’est l’effervescence dans les magasins et décembre est bientôt là… Tous ces détails indiquent que Noël arrive et le nouveau film Disney est sorti ! C’est (presque) immuable ! Cette année est d’autant plus importante, qu’elle marque le centenaire de la firme. Il fallait donc un dessin animé à la hauteur de l’évènement. Les lutines attendaient avec impatience ce visionnage en comptant les jours, et étaient excitées comme des puces en pénétrant dans la salle. De mon côté, j’avais aperçu quelques titres de critiques presse négatives, qui me faisaient craindre le pire.
Asha, jeune fille de 17 ans à l’esprit vif et dévouée à ses proches, vit à Rosas, un royaume où tous les souhaits peuvent littéralement s’exaucer. Dans un moment de désespoir, elle adresse un vœu aux étoiles auquel va répondre une force cosmique : une petite boule d’énergie infinie prénommée Star. Ensemble, Star et Asha vont affronter le plus redoutable des ennemis et prouver que le souhait d’une personne déterminée, allié à la magie des étoiles, peut produire des miracles…
Comme Asha, l’héroïne du film, et les habitants de Rosas, je vais faire un vœu : laissez-vous porter par la magie de notre souris préférée, car ce dessin animé est un vrai plaisir pour les yeux. Il renoue parfaitement avec les classiques Disney, tout en étant dans l’air du temps. Il y a de la magie, du rire (la scène des poules va devenir anthologique), de la mignonnerie, de l’espoir, de l’amitié, des animaux qui parlent, de bons sentiments, un grand méchant, des chansons qui restent dans la tête (mais pas trop quand même), une reine magnifique, et une courageuse héroïne que mes filles prennent déjà pour modèle. J’ai particulièrement apprécié que le dessin animé reprenne le classique livre de contes qui s’ouvre, afin de commencer l’histoire.
Ce qui m’a le plus surprise, ce sont les dessins : en 2D classique pour l’arrière-plan, et en 3D pour les animations, et les personnages. Cela donne un rendu que j’ai trouvé très esthétique et original. Pour paraphraser notre reine des neiges préférée, cela nous permet de pénétrer « dans un autre monde ». Cela change ! Cette technique s’adapte parfaitement au royaume de Rosas, qui est un mélange de l’univers coloré de Raiponce et d’Hercule, avec un brin de nostalgie qui m’a rappelé la Belle au Bois Dormant.
Ce qui m’a émerveillée ce sont les très très nombreuses références à l’univers Disney. J’ai hâte de revoir le film pour en remarquer d’autres. Il y en a des directs comme l’apparition de la robe bleue de la Belle au Bois Dormant, ou le lapin qui tape sa patte comme Panpan, ou encore l’ours qui se nomme Petit Jean. Il y en de plus subtils comme les 7 amis d’Asha, qui font référence aux 7 nains avec leurs personnalités, ou encore des dialogues clins d’œil repris, par exemple, de la Petite Sirène ou de Peter Pan. Enfin, il y a des références très subtils comme la tête de Mickey à la fin, en feu d’artifice, la cape d’Asha qui porte des détails de la robe de la bonne fée de Cendrillon, ou un mouvement de notre héroïne qui renvoie à l‘apparition de la robe de Cendrillon (scène qu’aimait particulièrement Walt Disney).
Ce qui a le plus plu aux lutines est Star, la petite étoile esprit kawaii, qui descend du ciel afin de réaliser le vœu d’Asha (une référence de plus, vous l’avez trouvé ?) Si une vente de peluches, de cet adorable compagnon, était organisée à chaque fin de séance, Disney pourrait faire face aux flops filmographiques, dont la presse ne cesse de parler.
Enfin, ne manquez pas la scène post générique, très émouvante. La magie Disney est toujours là. Il faut juste se laisser porter, et arrêter de chercher la petite bête. En fait, tout simplement, admirer Wish avec des yeux d’enfants !