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Mentalist est une série sans surprises : une enquête par épisode, un fil rouge et des personnages assez convenus dans des situations qui le sont tout autant. La seule vraie particularité réside dans le fait que nous avons ici un mélange entre plusieurs séries existantes et surtout deux qui étaient là bien avant le blondinet, Profiler et Dr. House. Détaillons déjà chaque série.
Profiler
Arrivée sur nos écrans lorsque X-Files était en plein boom, Profiler nous proposait de nous mettre dans les chaussettes d’un agent du FBI assez particulier. Samantha pouvait en fait ressentir les choses, un peu comme une super psychiatre mais sans la cape et le remboursement de la sécu. Le principe était donc une enquête par épisode et un fil rouge : un gros psychopathe qui avait tué son mari et voulait jouer avec elle en faisant souffrir les gens de son entourage. Elle était évidement dans un département du FBI tout à fait singulier.
Dr. House
Je ferais l’impasse sur le fait que je ne vois pas comment vous ne connaîtriez pas ce personnage, mais admettons. Il est tellement intelligent et perspicace qu’il arrive très souvent à décoder les gens, à comprendre leurs habitudes et du coup à les diagnostiquer. Il est aussi complètement puéril, n’en fait qu’à sa tête et, bien entendu, est largement rebelle sur les bords.
Tout ceci ne vous dit rien ? Patrick Jane intègre une unité spéciale du FBI, le CBI, dans l’espoir de traquer et tuer le meurtrier de sa famille. Au fil des saisons nous avons donc droit à des épisodes fil rouge avec des apparitions ici et là d’un Red John plus fort que tout le monde. Tout à fait comme Jack (le taré) dans Profiler dites donc.
Son côté Dr. House on le voit bien souvent, en rébellion contre un peu tout le monde, surtout la justice, il est avant tout complètement détaché des enquêtes car il n’a plus rien à perdre. A l’instar du doc, il se retrouve sur son canapé, dans l’unité spéciale, pour méditer et trouver une solution miracle aux enquêtes, très souvent grâce à des subterfuges d’ailleurs.
Jane me fait donc grandement penser à House qui vivrait l’histoire de Sam… Mais ce n’est que mon avis.
Faut-il regarder Mentalist ?
C’est un peu la question que je me suis longtemps posée. Finalement je diras qu’elle passe le temps mais n’apporte rien à son genre. Le personnage de l’antihéros est sympatoche mais vraiment sans plus, les scénarios sont franchement simples et l’intrigue n’est intéressante que pour Red John. On peut apprécier le ton léger, la petite musique aidant fortement et les blagues moyennes. Finalement nous ne sommes sûrement pas la cible de cette série qui s’appuie pourtant sur d’autres vraiment sympas, mais elle n’est pas à jeter, la preuve Lie to me a pompé sans vergogne le principe de lire le mensonge sur le visage. On se demandera simplement si dans une série où l’on nous demande d’être aussi attentif que devant Derrick, il n’aurait pas mieux valu brancher les téléphones du CBI pour être un peu plus crédible…
Je suis plutôt d’accord avec tes impressions cher Loglis. Mais tu oublies une chose essentielle : la sexytude de Patrick Jane, très élevée ;) Surtout chez les dames de plus de 35 ans à mon humble avis. (et j’en fais partie bien évidemment)
Ça marche aussi chez certaines de moins de 35 ans sa sexytitude ;)
Euh c’est vrai que je me positionne assez mal pour en parler :)
D’ailleurs j’ai regardé l’épisode 10 de la saison 4 hier, et il était nettement au dessus des autres. Sorti du fil rouge (la traque de Red John), les enquêtes n’ont pas un intérêt exceptionnel, mais on peut noter la cohérence de la trame principale qui revient hanté Patrick Jane de temps en temps. Les scénaristes veulent faire durer l’intrigue le plus longtemps possible !