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Je sais je sais, je vous ai manqué. Je reviens de mon hibernation de fêtes de fin d’annnée pour vous parler de ma série du moment : Supernatural. Comme je l’ai souvent évoqué, mon enfance (sur la fin, je vous rassure…) et mon adolescence ont été bercés par ces histoires qui font peur : les vampires, les loups-garous, les clowns maléfiques (ou les clowns tout court…), la dame blanche, Jeepers Creepers… Bref, je ne vais pas vous faire toute la liste, mais vous voyez de quoi je veux parler. C’est donc tout naturellement que j’ai très rapidement accroché Supernatural. Pour ça et euh… Pour Dean…
Donc nous voici dans une série créée par Eric Kripke, tournée principalement à Vancouver. On y retrouve Jensen Ackles et Jared Padalecki. Qui jouent respectivement Dean Winchester et Sam Winchester. Deux frangins qui sillonnent les Etats-Unis à bord d’une Chevrolet Impala noire de 1967, bagnole aussi charismatique que son propriétaire ! Qui en est d’ailleurs complètement dingue. Dean sans sa Chevrolet, c’est un peu comme Peter sans Sloane voyez-vous. Enfin pour ceux qui on l’âge d’avoir connu ces derniers, (mais si, « besoin de rien envie de toi » ! Non ? Personne ?). Bref, les deux frères sont ce que l’on appelle des « Hunters » (des Chasseurs) et ils voyagent à travers tout les States pour chasser les démons et autres joyeusetés, enquêter sur des morts étranges, souvent issus du folklore local, des superstitions, de mythe et légendes urbaines mais ils chassent aussi des créatures surnaturelles comme les loups-garous, les vampires, les fantômes… Et les être démoniaques aussi, beaucoup, de ceux qui me font flipper quand même.
Sans rentrer dans les détails, vous serez devant une série avec une histoire par épisode, avec un fil rouge, une quête principale si je peux m’exprimer ainsi. Et les quêtes secondaires qui viennent se greffer à celle-ci des fois avec un lien, des fois non. Des fois des détails de la première saison vont avoir leur importance plus tard. Bref, moi j’accroche totalement comme j’avais accroché à l’époque à Buffy. Parce qu’ici, on a beau nager dans le fantastique, on n’est pas dans Fringe ou autre série fantastique qui se prend un peu trop au sérieux. Puis à force, vous me connaissez, je suis comme la chanson de Bonnie Tyler (oui bah les jeunes au fond, vous allez sur Youtube et vous cherchez…) « I need a hero and he’s got to be strong » tout ça ! Oui moi pour accrocher ce genre de série, en plus d’un sujet qui me passionne, des épisodes bien montés, il me faut un héros, un personnage auquel je m’attache. Et j’ai découvert Dean Winchester ! Aaaah Dean… Son humour à deux euros, ses techniques de drague tout aussi cheap, ses yeux verts, sa passion pour tout ce qui est comestible, ses compils de rock qui me rappellent mon enfance et mon adolescence, ses… hum… fesses. Bon entre nous les filles, ça fait quelques saisons que j’aimerais bien qu’il enlève ce t-shirt absolument inutile mais rien ! Ou alors il le perd mais en très très mauvaise posture, du coup, on a plus mal pour lui qu’envie d’embrasser l’écran. Beaucoup de qualité ce jeune homme.
Vous l’avez compris on se marre et on souffre avec eux, non parce que au final, Dean, il rigole tout ça, mais il morfle autant physiquement que moralement. D’ailleurs son Sam aussi hein, je ne l’oublie pas. On en apprend assez rapidement sur leur vie et sur le reste de la famille qui n’était pas franchement une famille happy-c’est-beau-la-vie mais qui a plutôt morflé à un certain moment. Les deux frangins prennent cher pendant leurs différentes quêtes et on s’accroche très vite à ce tandem parfois au bord de la rupture. Malgré certaines ambiances gore, l’humour prend une place importante dans la série. De plus en plus je dirais, ce qui la rend vraiment plaisante à regarder. Ce sont parfois les rois de la vanne pourrie ou des blagues d’adolescents (faut bien qu’ils relâchent la pression un peu !). Mais Sam et Dean sont aussi les rois de l’usurpation d’identité, du vol de carte bleu et du déguisement, non parce que Hunter, c’est pas reconnu par l’Etat comme boulot, donc forcément, pour avoir accès à certaines informations, il faut ruser. Et ce cher Dean a tout appris avec son père, qui est un Hunter également. Le reste, je vous laisse le découvrir.
Comme évoqué rapidement plus haut, c’est une série très rock’n’roll ! La bande son qui ferait plaisir à mon père. Entre AC/DC, Alice in Chains et autres réjouissance sonores, je suis bien ! Souvent les paroles font référence à l’épisode (« I put a spell on you » qui résonne à la radio dans un épisode avec des sorcières…). Raison de plus pour que j’accroche, c’est mon registre musical préféré !
Au fil des épisodes il y a également un « personnage » qui prend de plus en plus d’importance et que j’ai accroché de suite : la Chevrolet Impala noire 1967 de Dean. Un vrai bijou. Qui souffre autant que les protagonistes.
Supernatural est une très bonne série fantastique. J’ai longtemps été lassé par toutes ces séries à la mode qui au final n’était qu’un défilé de scène de « fesses » on va dire, pour être polie, et les nouvelles séries fantastiques ne m’avaient pas accrochées plus que ça. Du coup, je ne m’étais jamais plongée dans Supernatural, qui est arrivé chez nous en 2006 (sur TF6 pour commencé et en 2007 sur M6). Si vous aimez les histoires de fantômes, de démons et autres légendes urbaines, rire et pleurer (je suis émotive) les beaux gosses et les belles voitures je vous la conseille !
