Les Gokudolls continuent leur carrière fulgurante dans le monde des idols underground. Rappelez-vous le postulat de départ de ce manga de Jasmine Gyuh, Back Street Girls vous raconte l’histoire de trois Yakuzas devenus des idols pour se repentir d’une faute grave. Le chef du clan devient carrément leur parolier tandis qu’un manager spécialiste des idols les coachent, et le pire, c’est que le groupe cartonne ! Le second tome continue sur la base d’une histoire courte par chapitre, le manga étant avant tout une bonne dose d’humour sans vraiment de limite.
On explore tour à tour les trois idols pour découvrir que si l’une est heureuse d’avoir changé de sexe (ou presque), l’autre a des choses à régler avec son père. Le scénario principal ne décolle pas vraiment pour autant, on se contentera de situations absurdes mais qui font mouche. Il faut dire que les traits remplis de rage du mangaka ne font qu’accentuer le décalage avec les chansons cul-cul à souhait, donnant une dimension second degré qu’on accueille avec plaisir. Les dialogues aussi, puisqu’entendre des idols sexy parler comme des gros bûcherons est parfaitement drôle.
Back Street Girls n’est pas un manga comme on en lit habituellement. Se donnant des airs de critique du monde des idols, il n’en reste pas moins une bonne tranche de rigolade allant jusqu’au trash sans jamais avoir honte. Une histoire décalée, décapante, qu’on poursuit avec grand plaisir dans ce tome 2.
Ce qu'il faut en retenir
Note
Loin de faire dans le scénario profond et captivant, Back Street Girls arrive cependant à nous faire marrer du début à la fin. Le graphisme trash à souhait mêlé à des dialogues sans retenus servent des histoires courtes abracadabrantes qu’on adore tout simplement.