J’ai découvert sur le tard les jeux vidéo Bioshock. Je connaissais la licence mais je n’avais jamais pris le temps de me plonger dedans. La sortie de la trilogie m’a permis de rattraper ce retard et je suis tombée amoureuse de l’univers. Donc quand j’ai reçu ce roman, autant vous dire que j’étais plus que contente de replonger du côté de Rapture !
C’était la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le New Deal du président Roosevelt avait redéfini la politique américaine. Les bombardements de Hiroshima et Nagasaki avaient créé la peur de l’annihilation totale. L’émergence d’agences gouvernementales avait rendu la population méfiante. Le sentiment de liberté du peuple s’était étiolé… Et nombreux étaient ceux qui voulaient retrouver cette liberté.
Parmi eux, un grand rêveur, un immigré qui s’était tiré des abysses de la pauvreté pour devenir l’un des hommes les plus riches et les plus admirés au monde. Il s’appelait Andrew Ryan, et il avait la conviction que les grands hommes méritaient ce qu’il y avait de mieux. Alors il s’est mis en quête de l’impossible : une utopie libre de gouvernement, de censure, de restriction morale… Il a cité Rapture, la lumineuse cité sous les mers.
Mais l’utopie a été frappée d’une terrible tragédie. Voici comment tout a commencé… et tout a fini.
Nous sommes en 1945. Andrew Ryan est un homme d’affaire plutôt très riche et n’est pas en accord avec la société. Pour lui, on est trop bridé par les lois, par trop de limites que l’on nous impose alors il décide de créer une société à mille yeux de tout cela. Où ce que l’on gagne est pour nous, où l’on n’a pas à se soucier du regard des autres, où on sera caché de tous. Où seul une poignée de privilégiés pourront vivre. Cette ville créée par Ryan, c’est Rapture, cité sous la mer.
Ce roman se place juste avant les jeux vidéo donc vous n’avez pas besoin d’avoir joué pour le lire. On plonge assez facilement dedans, ne prenez pas crainte quand vous découvrirer le nombre de personnage qui tour à tour raconte un bout de leur vie, on semble perdu au début mais on s’y retrouve très vite ! Et le fait d’avoir autant de personnages qui raconte, ça nous permet d’être au courant de tout ce qui se passe dans Rapture, que ce soit des événements connu ou des complots. On a l’impression de faire partie de l’histoire tellement c’est immersif. Mais bien sûr, une telle utopie ne pouvait pas durer et le monde d’Andrew Ryan va peu à peu s’écrouler. Assez violemment d’ailleurs…. L’ambiance est tellement bien rendue qu’on a l’impression de vivre cette descente aux enfers. On se sent oppressé, piégé, ça s’accélère, coupe le souffle… Et on respire une fois le livre fermé avec la furieuse envie de relancer les jeux.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Un sans faute pour moi ! Prenant, oppressant avec une ambiance qui fait qu'on a l'impression de faire parti de Rapture, ce roman est à lire absolument quand on a adoré les jeux et un univers à découvrir quand on ne les connait pas.