Yoshinobu Yamada nous emporte dans un monde « Deathtopique » où certains humains sont capables de pires crimes envers les autres sans ressentir autre chose que le plaisir. On parle bien de serial killers qui s’en prennent à un garçon, Kô Fujimura, victime d’un accident, il se retrouve avec la capacité de voir les « montres ». Il va même en suivre un pour essayer de comprendre, bien mal va lui en prendre…
Dans ce manga seinen, le mangaka s’en donne à cœur joie avec le fan service. Des culottes, des énormes poitrines, mêlé à du gore, une recette qui fera plaisir aux aficionados du genre. Deathtopia démarre très vite, le héros n’y comprend rien, le lecteur non plus, mais on se retrouve rapidement en train de voir des scènes de meurtres sanglants. Si la trame de fond pouvait être intéressante en premier lieu, il faut avouer que le tout s’essouffle déjà au bout de quelques chapitres. La série débute seulement, donc laissons le temps à Yamada d’approfondir son background, mais pour le moment rien de très intéressant niveau histoire.
Quant aux dessins, c’est maîtrisé, à peu près. Loin de moi l’idée de m’acharner, mais si les formes sont là, les membres des personnages ont des allures de vite fait bien fait. L’ambiance par contre est bien retranscrite, les ombres soulignent le trash tandis que l’atmosphère glauque d’un monde sans émotions jaillit parfois au détour d’une page. Il reste à Deathtopia à éviter la facilité en mettant des nichons et du sang à tout bout de champ pour éveiller notre curiosité, mais la fin du premier tome n’a pas l’air d’aller dans ce sens…
Ce qu’il faut en retenir
Note
Deathtopia est trop rapidement dans le gore, le sexe, sans retenue. On s’ennuie malheureusement rapidement, les personnages n’ayant pas été aussi approfondie que le design des culottes, dommage.