Comme très souvent au Japon, les light novels ont le droit à leur adaptation en manga, on pourrait citer le plus connu qui est Sword Art Online par exemple. Aujourd’hui c’est Empress of Flame, édité en France chez Delcourt Tonkam, qui débarque chez nous. Le début est assez original puisqu’au lieu de voir un héros terrasser un vilain voulant contrôler le monde, on arrive après la guerre. Du coup c’est Blade qu’on suit, un jeune garçon qui était tout simplement le « brave » ayant sauvé le monde mais qui se retrouve dépourvu de pouvoirs. Pas grave, il intègre une académie où on forme les héros, mais ses capacités attirent le regard de la plus en vue du campus, Arnest, jolie jeune femme en possession d’une épée mystérieuse.
Alors que je m’attendais à lire un shônen tout ce qu’il y a de plus classique où les combats font rage, j’ai été agréablement surpris de voir que Empress of Flame se concentre sur l’histoire. La narration de l’auteur Shin Araki tourne autour des deux personnages, le garçon un peu nigaud essayant d’aider la star de l’académie qui cache bien des secrets. Le duo fonctionne bien, même si on retombe dans le shônen classique à ce moment-là, elle devenant une tsundere comme on les aime et lui un abruti d’ado. Les dialogues sont souvent léger, parfois drôles, mais l’histoire gagne en intensité avec les pages même si elle ne décolle jamais vraiment. Proposant ça et là du fan service, histoire de combler tout le monde, Empress of Flame ne contient finalement presque pas de scène d’action, on est clairement en présence d’un roman adapté en dessins.
Mais les dessins sont de qualités. Le chara-design de Takashi Minakuchi est précis, parfaitement travaillé dans les détails. Personnellement j’aime beaucoup ce style qui se rapproche d’un SAO d’ailleurs, les décors sont présents la plupart du temps dans les cases sans être extraordinaires. Finalement Empress of Flame est un manga un peu atypique par son genre one-shot sans beaucoup d’action, mais l’histoire est sympa tout comme ses héros. Seul point faible, son manque de profondeur dans l’histoire dû à ce format très court.
Ce qu'il faut en retenir
Note
One-shot assez sympathique, Empress of Flame n’aborde pas trop de sujets sérieux mais se concentre beaucoup sur la narration avec une relation héros/héroïne amusante. Un manga bien dessiné, qui donnera envie de passer aux light novels dont il est issu.