Les amis, c’est pour la vie… normalement ! Dans le manga Friends Games, on plonge au cœur de cette philosophie avec un groupe de cinq lycéens, très proches, qui doivent éponger une dette monumentale en jouant à une sorte de jeu télévisé. Attention, pas de gore ici bien que l’auteur, Mikoto Yamaguchi, soit celui de Dead Tube également. Les jeunes sont d’ailleurs accueilli par un personnage tout rond et plutôt kawaii, ressemblant un peu trop à Teddie de Persona 4 à mon goût quand même.
Donc les 5 amis sont dans leur lycée mais ne peuvent en sortir sans payer la dette qui s’affiche sur leur badge, ils doivent tout simplement jouer à des quiz pour espérer baisser ce chiffre tous ensemble. Bien entendu, amis ou pas, l’histoire va vite tourner au vinaigre lorsque le doute va s’immiscer dans leur esprit. Les questionnements fusent, les alliances, les vieilles rivalités, bref… sur fond de réflexion sur les liens qui unissent de jeunes gens, Mikoto Yamaguchi crée une ambiance pesante, stressante, où l’on ne sait plus bien qui croire ou pas. Ça marche plutôt bien puisqu’on s’étonne à tourner les pages pour en savoir plus.
Friends Games tome 1 se concentre sur le premier jeu ou presque, mais l’histoire est assez bien écrite pour rester captivante. Les dialogues ou leur absence, renforcent encore le ton sérieux, parfois dérangeant des réflexions qui fusent dans l’esprit du personnage principal. D’un point de vue esthétique, Yuki Sato a travaillé sur les expressions faciales, les cases étant très souvent centrées sur les personnages, les décors sont par contre trop souvent absents. Le manga fonctionne bien ainsi mais on espérait une découpe de cases plus originale pour soutenir la tension de l’histoire.
C’est un premier tome qui roule tout seul, Friends Games nous happe dans une histoire dont on a tout de suite envie de connaître le dénouement, mâtiné de questionnements sur l’amitié, la vraie. On verra si la suite arrive à maintenir cette tension.
Ce qu'il faut en retenir
Note
Friends Games tiens un bon scénario, ne faisant pas dans la débauche de gore ou de petites culottes. Une tension palpable, des héros au bord de la crise de nerf, bref un bon premier tome qui donne envie de lire sa suite très vite.