Il reste encore 4 jours à passer dans cet enfer, sans même savoir si la fin du compte à rebours signera la fin du drame. Killer Instinct volume 3 démarre avec le flashback particulièrement atroce de Taichi, le gros geek qui a un peu trop tendance à aimer les gamines. S’ensuit des coups de lattes entre les garçons qui ont profité du corps de Akane, une ancienne escort girl dont on connaîtra le passé également. L’action déroule très vite dans ce tome, comme pour finir rapidement cette descente aux enfers particulièrement gore et trash !
L’ensemble du tome prend bien aux tripes encore, même si le scénario de fond reste encore flou, on est obligé de constater que les histoires entre les protagonistes fonctionnent bien. La survie est la thématique principale mais plus encore, survivre avec un fardeau sur la conscience, que cela soit un meurtre ou une vie de débauche. Le scénariste Michio Yazu essaye de nous montrer le plus noir des récits et comment un humain peut facilement basculer dans la folie à cause de ses erreurs passées. Bien entendu certains personnages ont des prédispositions, mais ça marche plutôt bien, tout en créant une atmosphère où la pression ne retombe jamais.
Le design du mangaka Keito Aida est aussi efficace dans sa catégorie. Les visages sont assez simples, mais les mouvements sont bien rendus. Le côté trash prend facilement le dessus dans ses cases à la découpe plutôt dynamique. Peut-être que les personnages mériteraient plus de détails dans les expressions faciales, mais c’est, je pense, cet aspect un peu simple et innocent du chara design qui met l’accent sur la part sombre des personnages.
Ce qu'il faut en retenir
Note
Killer Instinct volume 3 n’est pas à mettre entre toutes les mains, mais ça fonctionne assez bien. L’ambiance très stressante et malsaine est parfaitement rendue, en léger décalage avec le chara design plus innocent. Un manga trash mais captivant pour l’instant.