King’s Game, de Nobuaki Kanazawa, est à la base un ketai roman, c’est à dire un un livre qui a été écrit à partir d’un téléphone portable, comme cela se fait beaucoup au Japon. Il a été ensuite adapté en manga de cinq tomes et voilà qu’il débarque maintenant, enfin le 15 mai pour être précise, sous forme de roman aux éditions Lumen.
Nobuaki est réveillé en pleine nuit par un étrange sms qui met au défi deux de ses camarades de lycée de s’embrasser. Le mystérieux expéditeur du message prétend que la classe entière participe à un “King’s Game”. Jour après jour, les défis se succèdent, et les lycéens sont bien obligés de se rendre à l’évidence : ils ont 24 heures pour s’exécuter et la sanction en cas de désobéissance est la mort . Suicides ou meurtres ? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang ? Où qu’elles soient, quoi qu’elles tentent pour s’échapper, la mort vient trouver ses jeunes victimes, infaillible. Le couperet se rapproche dangereusement de nos héros… Parviendront-ils à découvrir la vérité avant qu’il ne s’abatte ? King’s Game… 1 classe, 32 élèves, 24h pour obéir. Une seule sanction : la mort.
En lisant cette quatrième de couverture, j’ai pensé de suite à Battle Royale. Une classe qui se retrouve malgré elle emportée dans un jeu, ici le jeu du Roi, auquel les élèves n’ont pas spécialement choisis de participer et dont l’issue est fatale. On rentre très vite dans l’histoire et l’écriture est simple et efficace, tout ce que j’aime ! Aucun temps mort, on dévore littéralement le livre, on s’accroche aux personnages, on vie le jeu avec eux en se demandant bien ce qui se passe. L’auteur manipule habilement ses personnages et ses lecteurs. En effet, il place tout le monde devant un choix cruciale : qu’est-on prêt à faire pour garder sa vie ? La torture est plus psychologique que physique et pour cela, les auteurs japonais sont ma foi, assez fort à ce jeu. On enchaîne les chapitres sans pouvoir s’arrêter, attendant les ordres du Roi et de voir comment ces élèves vont gérer la situation. Les masques tombent un à un et révèlent leur vrai personnalité.
King’s Game est la pour nous divertir et il le fait à merveille, c’est en même temps ce que je demande à livre. Il remplis très bien sa fonction, nous tenant en haleine du début à la fin grâce à un suspense bien dosé, des rebondissement là où il faut ou des révélations surprenantes. Bref, je ne vais pas plus rentrer dans les détails ni dans l’histoire car je ne souhaite pas vous pourrir votre lecture, vous avez vu, je suis sympa quand même ! Mais je vous recommande chaudement ce roman, bien écrit, bien traduit et de très bonne facture (merci les éditions Lumen !). J’ai en main un chouette thriller, que j’ai littéralement dévoré !
En gros, ce qu'il faut retenir
Note
J'ai en main un chouette thriller, que j'ai littéralement dévoré !