Tozu va réussir à infiltrer la base de l’alien nommé numéro 3 pour libérer l’ancienne otaku, Yuni, de l’indésirable qui l’habite en l’obligeant à expérimenter sur les humains. C’est bien entendu avec l’aide de Z, l’extra-terrestre qui a pris possession de la langue et du cerveau de Tozu, que ce dernier arrivera à ses fins avec plus ou moins de facilité. Ce tome 2 de Kiss X Death se concentre donc sur l’attaque planifiée des anciens locaux de son lycée pour y déloger numéro 3, un scénario loin d’être haletant pour un manga qui manque malheureusement de profondeur.
Assez simple dans son approche, Kiss X Death essaye de montrer qu’il est difficile d’être adolescent tout en étant entouré de jeunes femmes en fleur. Le héros s’est tellement enfermé dans son monde qu’il a tout simplement éradiqué toute forme d’approche de la gente féminine. C’est avec l’aide de Z qu’il va avancer vers la guérison, le mangaka Yasuhiro Kanô n’hésitant pas à mettre de la petite culotte et du nichon un peu partout dans les pages. Si le côté fan-service, plan-culotte, peut être sexy et amusant, c’est un peu trop mis en avant pour un rien dans cette série à mon goût. Parce que le principal attrait de l’histoire est la rivalité entre le garçon renfermé et les jolies filles, l’auteur aurait pu un peu plus parler de sentiments que de slip.
Kiss X Death reste bien dessiné, avec des découpes très vives. Les lecteurs qui aiment l’action sexy seront ravis, les autres devraient vite se lasser. Pour le moment la série n’arrive pas à décoller, la faute à trop de clichés et peu de scénario. Dommage.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Kiss X Death tome 2 se concentre sur l’attaque de Z envers numéro 3, l’occasion de mettre du fan-service à toutes les pages. Une profondeur de scénario quand même au ras des pâquerettes, ce qui est bien dommage.