C’est avec Gantz que l’auteur Hiroya Oku s’est fait connaître, offrant au lecteur un monde très réaliste baignant dans la SF et l’action. Avec Last Hero Inuyashiki, l’auteur reste dans son domaine de prédilection, la SF, et choisi comme héros un sexagénaire installé dans une vie bien morne, méprisé par ses enfants et proche de la retraite après avoir passé toute sa vie derrière un bureau. Et cerise sur le gâteau, son médecin lui apprend qu’il est atteint d’un cancer en phase terminale. C’est complètement désespéré qu’il va atterrir dans un parc et va faire une rencontre du 3ème type qui va changer sa vie puisqu’il va être transformé en cyborg surpuissant. Et il ne va pas être le seul à subir cette transformation puisqu’un adolescent est également présent ce soir-là. Et si le vieil homme va choisir d’utiliser ses pouvoirs pour faire le bien, le jeune homme prendra la direction opposée.
Une approche graphique différente
Fort de son expérience, Hiroya Oku n’a cessé d’améliorer ses procédés graphiques comme scénaristiques. On innovation la plus importante est l’utilisation d’un logiciel 3D qu’il a développé directement avec un ami. Même s’il avoue que l’ordinateur et les logiciels restent des outils, et qu’un dessinateur aura toujours besoin de son crayon. L’auteur en profite pour passer son pays natal à la loupe, appuyant sur la cruauté de l’être humain en général et la vie violente qui règne au sein d’une grande métropole. D’ailleurs ce manga est réservé à un public averti.
notes
Une lecture fluide flanquée d'images choc, avec des séquences qui secouent comme des électrochocs. A découvrir sans aucune hésitation.