Les élèves du lycée pris en otages essayent tant bien que mal de survivre mais comprennent assez vite qu’ils ne vont pas faire de vieux os s’ils restent avec les terroristes. Ils mettent tous leurs espoirs sur un élève reconnu pour sa stratégie hors pair. Tandis qu’il échafaude un plan pour sortir tout le monde de là, les ennemis sont épuisés, le gymnase est toujours rempli de zombies et une fille est livrée en pâture pour sauver quelqu’un… C’est assez mal parti pour tout le monde.
On retrouve dans Lockdown les éléments d’un seinen gore et un peu malsain comme on en a l’habitude. Rien d’extraordinaire, mais les non-initiés pourraient être surpris par quelques scènes de mauvais goût. Une fois passé ça, le manga est sympathique mais ne délivre pas un scénario des plus remarquables, ce tome 4 en est la preuve avec une narration qui se traîne quelque peu. Les mangakas Michio Yazu au scénario et Nykken au dessin font une bonne équipe mais l’ensemble est trop simple, que cela soit au niveau des dessins avec de grandes cases un peu vide, des personnages avec quelques traits au profil étrange, mais aussi au niveau de l’histoire qui a bien du mal à décoller. Une prise d’otages, un lycée, des zombies, tout ça peut amener des choses intéressantes, mais finalement l’explosion ne se fait pas (encore) et laisse planer un manque d’idée scénaristique.
Lockdown n’est pas mauvais dans son genre, mais le tome 4 n’apporte pas grand-chose. A vrai dire la trame de fond n’avance pas du tout, on va se concentrer sur les élèves qui se font violer pendant que d’autres jouent au stratège, mais ça ne décolle pas et la fin du volume est déjà là. Vite, il faut relever tout ça.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Lockdown pourrait passionner les amateurs de gore et de zombies, mais ce tome 4 ne fait pas décoller l’histoire principale, au contraire, on s’enterre un petit peu dans un scénario cousu de fil blanc. La suite devra faire un effort pour nous sortir de cette torpeur.