Après avoir refermé le sublime Erased, je me suis plongée dans les deux premiers tome du manga Evil Eater d’Issei Eifuku et Kojino. J’ai eu du mal à démarrer, ayant encore en tête Erased mais une fois partie, impossible de décrocher ! Ce manga est en trois tomes.
Dans un Tokyo futuriste, les dernières découvertes scientifiques permettent de ramener les morts à la vie. Le hic ? Pour chaque personne qui revient, une autre doit être sacrifiée. Les autorités ont donc décidé de réserver cette avancée technologique au système judiciaire : désormais, on peut condamner les meurtriers à mort pour ressusciter leurs victimes. Mais les revenants, les Returners, comme on les appelle, sont souvent contaminés par un ‘bug’, une anomalie psychologique qui exacerbe les sentiments négatifs.
Jalousie, haine, colère, désir de vengeance font parfois d’eux des bombes à retardement plus dangereuses encore pour la société que les criminels envoyés à l’échafaud… Pour désamorcer ces situations potentiellement catastrophiques, le gouvernement utilise des fonctionnaires d’un genre nouveau, les Sorceristes, capables de plonger dans la conscience des malades et de déraciner le mal qui les ronge. Les agents Nagumo et Amagi sont de ceux-là. Et ils n’ignorent pas que le subconscient de leurs cibles peut aussi devenir un piège mortel…
Rien que ça, j’avoue que ça m’a accroché ! J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, c’est un peu long au début mais une fois partie, rien n’a pu m’arrêter ! Comme les personnages, j’ai eu du mal à m’accrocher à eux (bon je sortais du bouleversant Erased). Surtout qu’on rentre de suite dans l’action ! On suit la nouvelle recrue Yokô Amagi qui fera équipe avec le taciturne Kento Nagumo, que l’on découvre en même temps qu’elle. Très vite, elle est confronté à son premier “returner” et je vous conseil un peu de concentration afin de tout comprendre de ce Tokyo futuriste où l’on ressuscite les gens et où les “sorceristes” et leur magie sont là pour enlever le “bug” quand un être est ramené à la vie.
Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis attachée à ces deux personnages qui se complètement parfaitement malgré leur caractère opposé. Yoko est plutôt expressive, ce qui contraste avec un Nagumo peu expressif et qui se dévoile très peu, ce qui attise la curiosité. Et une fois lancé dans ce thriller fantastique, on ne s’arrête plus !
L’intrigue est beaucoup basé sur la psychologie car chaque victime a sa propre histoire et sa faille qui créer le “bug”. Du coup, ce côté où on replonge dans leur vie est très intéressante.
Les dessins sont soignés, c’est très détaillés sans arracher les yeux. Bref, je ne saurais que vous le conseiller et même si vous avez du mal au démarrage, ne stoppez surtout pas, il vaut vraiment le coup !