Kazoku est le label manga des éditions Michel Lafon, qui fête bientôt ses 1 ans d’existence d’ailleurs ! Et c’est chez eux que l’on peut trouver Fuuto Pi, dans lequel je me suis plongée sans trop savoir où je mettais les pieds ! On retrouve Riku Sanjo au scénario et Masaki Sato au dessin.
Dans la ville de Fuuto existe une agence de détectives particulière : l’agence Narumi, constituée de Shotaro et Philip. Tous deux enquêtent sans relâche sur les crimes commis par les ” Dopants “, des humains transformés en monstres.
Et lorsque la menace qu’ils affrontent est trop forte, ils forment, ensemble, le super-héros connu sous le nom de Kamen Rider W !
Et ma curiosité a été chatouillée en lisant ce résumé. Je ne suis pas une experte en Kamen Rider ‘véritable institution au Japon), loin de là, mais des crimes, des humains transformés, des enquêtes et un super-héros ? Je fonce ! Dès les premières pages, on capte vite que Shotaro est un peu looser. Le genre de personnage que l’on croise souvent, sûr de lui et bavouillant devant les jolies filles. De toute façon, à partir du moment où il s’autoproclame meilleur détective de la ville, on se doute bien que non en fait… Mais un soir, il tombe sur une jolie jeune fille quoiqu’un peu flippante quand même et il ne saura répondre à sa question. Celle-ci disparait sans qu’il sache qui elle est ni comment elle a disparu comme ça, comme par magie !
Nous suivons donc le quotidien de Shotaro et de son acolyte Philip dans la ville de Fuuto : curieuse ville où le vent souffle en permanence (à cause des moulins à vent) et où un trafic de Gaia Memory fait rage. Les Gaia Memory, ce sont des sortes de clés USB qui donnent des pouvoirs surhumains à celui qui la porte, les transformants donc en Dopants. Mais eux même, Shotaro et Philip, possèdent une fameuse Gaia Memory et se transforment donc en Kamen Rider W quand la situation est critique. Ils fusionnent plus précisément. Mais revenons à ce premier tome, Kamen Rider W n’apparaitra pas de suite. Et je me demandais bien comment ça allait se passer ce genre de mélange enquête / super héros.
Et bien plutôt bien ! Car les auteurs prennent le temps de poser l’ambiance polar le tout parsemé de touche d’humour juste ce qu’il faut. Il y a beau avoir parfois des moments un peu WTF mais c’est tellement prenant que ça se colle dans l’histoire et on est pris par la lecture. En toute honnêteté, je ne m’attendais pas à être aussi absorbée par l’histoire ! Que ce soit l’intrigue ou les dessins, c’est joli, dynamique et tout colle parfaitement ensemble. Les dessins sont fins, expressifs et donnent vie à tous ces personnages atypiques. Malgré sa loositude, Shotaro a un côté très attachant, quelques fois agaçant. Les personnages sont vraiment bien fait et le mélange super héros, enquête, ambiance noire et quelques trucs WTF est super bien fait ! On a beau être dans un premier tome d’un univers qu’on ne connait pas, ça passe tout seul ! On est immergé dès les premiers dessins, dès les premiers mots et ça devient très difficile à lâcher. Bref, je crois que j’ai eu un coup de coeur. Et heureusement, j’ai le second tome sous la main !