Nous voilà au troisième tome de Pakka de Daisuke Imai, toujours chez Mangetsu. J’ai adoré les deux premiers tomes : que ce soit l’univers dans lequel on nous embarque, le côté folklore japonais avec les Kappa, les tranches de vie adolescentes… Sans compter sur la beauté des jaquettes. Et à ce niveau, je crois que ce tome est mon préféré : l’illustration tout en douceur est super belle et le travail dessus qui rappelle les Kappas, pareil ! Mais passons au contenu.
« Tu as vu juste… Je ne suis pas la vraie Saki. »
Kei parvient à démasquer juste à temps le kappa qui s’était infiltré au lycée et qui tentait de le piéger sous l’apparence de Saki : il s’agissait de Tamaki, une amie d’enfance de Shizuku. Il tente de lui soutirer des informations pour pouvoir redevenir humain, mais les choses se révèlent plus complexes que prévu avec cette nouvelle élève, retorse et malicieuse. Dans le même temps, ses sentiments envers Shizuku prennent une toute nouvelle direction…
Kei est toujours à la recherche de solutions pour redevenir humain et ce tome sera en grande partie consacré à ce sujet. Maintenant qu’il a démasqué le kappa qui se cachait sous l’apparence de Saki, il va en apprendre pas mal sur Shizuku et les kappas. Car Shizuku n’est pas n’importe qui ! Mais ça, je vous laisse le découvrir.
Et l’arrivée de Tamaki, kappa et amie proche de Shizuku apporte une vague de fraicheur à ce manga déjà très frais ! Daisuke Imai arrive toujours autant à montrer les difficultés de l’adolescence avec douceur. Les relations compliquées entre ados mais aussi familiales, les changements, les questionnements. Le tout saupoudré de légendes japonaises. Kei est au milieu de tout ça, essayant de comprendre Shizuku avec les nouvelles informations que Tamaki lui apporte tout en essayant de trouver une solution à son problème tout en gérant le lycée et le reste.
Ce troisième tome est dans la lignée des deux premiers mais avec un cran au-dessus. On avance dans l’histoire, on comprend mieux les personnages et on s’y attache encore plus ! C’est drôle, c’est touchant et les dessins sont toujours aussi beaux et aussi doux. Oui, j’utilise beaucoup ces mots mais c’est vraiment ce que je ressens quand je lis et regarde les dessins de Pakka : de la douceur.