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Il y a du nouveau dans le monde du shonen avec l’arrivée fracassante de My Hero Academia. Ce nouveau manga nous emmène dans un monde où la quasi-totalité de la population humaine a des supers-pouvoirs, du coup, le petit Izuku aimerait bien avoir les siens pour devenir à son tour un super héros. Le destin en décide autrement et il se retrouve tout simplement sans alter (nom donné aux pouvoirs en question). Mais alors qu’il déprime après avoir demandé au plus grand héros de tous les temps, All Might, si il n’y avait pas moyen de devenir héros même sans alter, il s’avère que ce dernier lui révèle qu’il est malade et doit lui transmettre son pouvoir.
Izuku intègre donc le lycée de renommé international, Yuei, pour devenir un super-héros. Parce que forcément si certains utilisent leur alter pour faire le bien, d’autres l’utilise pour faire le mal. Classique. C’est le début de l’aventure, avec la découverte d’un monde rappelant, sans le cacher, celui des comics américains. Certains personnages sont carrément des caricatures de ces héros (re)connus outre Atlantique. Mais tout cela est servis sans se moquer, parfois même en montrant beaucoup de respect pour ces œuvres qui emprunte pas mal aux mangas (et vice-versa).
Au fil des deux premiers tomes, on découvre non seulement cet univers semi-futuriste, mais aussi et surtout les pouvoirs de chacun des élèves de la classe de Izuku. On a bien évidement tous les stéréotypes du genre shonen avec l’intello, le geek, le nerveux, la sexy etc. Mais cela ne déplait pas pour autant car les caractères sont bien décris et on sent rapidement que chacun aura sa place dans l’histoire, même les personnages secondaires. Ce qui est très intéressant dans My Hero Academia, c’est la dimension comique qui est très présente dès le départ, avec un design parfois délirant. Les supers-pouvoirs se dévoilent au fur et à mesure et sont très originaux, contrairement à ce qu’on pouvait craindre, sans compter qu’ils ont tous de gros points faibles en contrepartie, ce qui ajoute encore une vraie dimension stratégique aux combats.
Le plus important reste l’évolution du personnage principal et de son idole, mais on part de loin, donc on sait bien que tout cela va se développer et c’est dès le second volume (le premier met en place tout le background surtout) que les choses sérieuses commencent. Pour terminer, My Hero Academia plaira beaucoup par son chara-design léché et toujours très dynamique. Les personnages bougent énormément, parlent beaucoup parfois et le ton reste simple mais bien cadré. L’action est vraiment bien rendue dans des cases qui ne lésinent pas sur le détail. Un rendu final que j’ai adoré et qui confère à My Hero Academia un très bel avenir malgré les appréhensions que j’avais à son égard.
Trailer de My Hero Academia :
Ce qu'il faut en retenir
Note
My Hero Academia est un très bon shonen qu'on conseille à ceux qui veulent commencer une nouvelle série qui risque de durer. Très beau et dynamique, le tout avance vite et donne dans l'humour. Parfait.
