C’est assez rare que je chronique des nouvelles mais par contre je trouve le format excellent pour se faire une idée d’un(e) auteur(e). Et on tombe parfois sur des pépites en se disant “La vache, en 15 pages j’accroche” en râlant parce qu’il n’y en a pas assez…. C’est le cas avec L’odeur de la campagne de Cyrille Audebert.
Le chef a gargouillé un truc du genre « gwaaaaahhh? », et ça m’a semblé moyennement amical comme approche. Mais quand il a porté à sa bouche ce qui semblait être une poignée de viscères, et qu’il a croqué dedans avec appétit, j’ai dû convenir qu’il n’était pas au mieux de sa forme.
Juste ce petit résumé vous donne le ton. On se retrouve en pleine campagne et rien ne se passe comme il faudrait pour les gendarmes arrivés sur place… Forcément, ils se retrouvent isolés, l’accueil n’étant pas des plus chaleureux… Mais je n’en dirais pas plus parce que sinon, baaaaaaah, je dévoile toute l’histoire et franchement, si vous aimez les zombies, foncez ! C’est pas pour le temps que vous durera la lecture hein, c’est une nouvelle. Mais même en si peu de page, l’auteur arrive à nous tenir en haleine et nous coller une fin surprenante. Simple, rapide, efficace. Le mélange un peu gore (juste ce qu’il faut) et humour, est parfait ! L’écriture est fluide et agréable, le ton est juste parfait. J’ai vraiment envie d’en découvrir plus !
Le seul regret ? Que cela ne dure que 15 pages ! Et habitant à la campagne, j’vais faire un peu plus attention à mes voisins….