Momon part pour l’aventure avec comme idée de se faire un nom dans ce monde totalement étranger. Il va donc aider la veuve et l’orphelin jusqu’à trouver un groupe pour une quête. Face à lui vont se dresser le roi de la forêt, moins impressionnant que prévu, et une jeune nécromancienne à surveiller. Sa quête commence à peine, mais son nom gagne très vite en popularité.
Malheureusement le premier tome m’avait laissé un peu de marbre, trop simple dans sa narration, un peu facile sur l’idée de fond déjà vue et revue. Ce deuxième tome ne m’enchante guère plus. Le héros est certes assez charismatique, mais l’aventure est trop mollassonne, on n’apprend rien sur le monde qui l’entoure de vraiment intéressant. La partie comique du manga prend une place importante, ce qui permet de détendre l’ambiance, mais le tout tombe trop souvent à plat. Si Overlord se lit facilement, le plaisir n’est pas encore omniprésent, dommage.
Le chara-design est assez soigné dans l’ensemble, mais les plans rapprochés à répétitions font un peu cache-misère. Le mangaka Hugin Miyama donne heureusement tout dans les visages, ce qui embellit l’ensemble, permettant au passage de nous attendrir avec certains personnages.
Overlord n’est décidément pas ma tasse de thé, je trouve que l’histoire ne décolle pas du tout, sans compter une redondance avec les thèmes déjà abordés maintes fois dans d’autres œuvres plus travaillées sur le fond. À voir si la suite peut surprendre, mais il devrait convenir à ceux en manque d’héroic-fantasy.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Overlord tome 2 n’éblouit pas par sa narration, on commence déjà à ne plus parler de la condition du héros dans un monde inconnu. Les dessins sont jolis, mais manque de plans d’ensemble, de décors travaillés. On attendra la suite pour juger.