Le mentaliste tueur à gages revient dans un second tome sur l’exacte même lancée que le premier. Usobuki, notre héros, n’est pas spécialement un bon samaritain ni même gentil, il fait le boulot pour lequel on le paye, ce qui conduit ce volume à nous montrer des missions variées, mais parfois redondantes avec celles passées. Si j’avais beaucoup apprécié le premier tome, j’avoue que cette suite redescend un peu. D’une part parce que les missions commencent déjà à se ressembler et d’autre part parce que la trame de fond n’est que légèrement survolée.
Les mangakas Miyatsuki et Kanzaki aiment raconter et dessiner des histoires assez courtes où le demandeur de la requête initiale n’est pas au bout de ses surprises. On adhère à certains passages habillement mis en scène pour nous mettre en haleine, mais globalement on voit les twists venir maintenant. Bon, Perfect Crime tome 2 reste très sympathique à lire, d’autant que les auteurs ont mis le paquet sur le chara-design, très soigné, jouant aussi beaucoup avec les ombres (le héros étant lui-même très sombre, souvent dans la pénombre) pour renforcer cette idée de bon/mauvais côté des demandes et personnages.
Perfect Crime continue sur sa lancée, fait un bon travail à chaque chapitre mais a du mal à décoller sur le tome entier. Ce qui nous intrigue le plus, donc le héros, reste un vrai mystère, heureusement la mise en scène et le format histoires courtes nous tiennent bien tout le long.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Perfect Crime continue exactement dans la même direction qu’avec le premier tome, pas de grosses surprises, des missions qui se suivent et malheureusement se ressemblent un peu trop. On attend que le personnage principal se dévoile pour vraiment apprécier l’ensemble de l’œuvre, pour l’instant c’est très plaisant à lire en histoires courtes.