Roman – Assassin’s Creed, La Cité Dorée – Notre avis

Si vous nous suivez un peu, vous savez que la franchise Assassin’s Creed fait partie de nos préférés. Et que j’adore lire. Donc quand 404 Editions propose un nouvel opus dans l’univers de la saga, je dis oui ! Début septembre est paru Assassin’s Creed – La Cité Dorée de la jeune autrice Jaleigh Johnson, qui est aussi fan de la franchise. On y retrouve le protagoniste de Mirage, Basim Ibn Ishaq. Il s’agit du dernier épisode sorti par Ubisoft. Mais plongeons nous plutôt dans la lecture.

CONSTANTINOPLE, AN 867 DE NOTRE ÈRE – Dans l’ombre du palais, une conspiration se trame. L’Empereur Basile Ier, assoiffé de pouvoir, a décidé de faire assassiner son fils.
Informés de la présence de membres de l’Ordre des Anciens à Constantinople, Ceux qu’on ne voit pas envoient Hytham rejoindre le maître Assassin Basim Ibn Ishaq avec une mission : infiltrer la garde impériale.
Mais ce n’est pas tout : officieusement, Hytham est également chargé d’enquêter sur Basim, dont la loyauté envers la confrérie est mise en doute. Pour mener à bien ses missions, Hytham devra nouer des alliances inattendues et peut-être devenir mentor à son tour…

Alors ok, on va surtout suivre ici Hytham qui est le personnage principal pour une mission à accomplir auprès de Basim. Mais il devra aussi enquêter sur lui. Même si la mission principale est d’infiltrer la garde et protéger le fils de l’Empereur. Mais ils ne savent pas où ils mettent les pieds et cela va les emmener très loin ! C’est difficile de vous parler de ce genre de livre sans en révéler le contenu mais aller, on tente, car ça serait vraiment dommage de vous spoil, ça gâcherait complètement la lecture.

On suit donc Hytham et Basim, qui agissent dans l’ombre comme le veut leur ordre. Et ils vont vite se rendre compte que le palais n’est pas un endroit sécure, que ce soit pour eux mais surtout pour le jeune garçon dont Hytham a la protection. On est sur une histoire de complot, comme on peut en croiser plein mais porter dans cet univers, quand on aime le jeu, ça donne une autre dimension. L’écriture est fluide et agréable et on est rapidement immergé dans l’histoire. On a l’impression de se trouver dans l’ombre avec les Assassins. On ressent la tension qu’il peut y avoir, on retient un peu son souffle pendant les combats. On ne sait plus à qui l’ont peut faire confiance…

On va croiser tout un panel de personnages et même des vikings, qui font partie de la garde rapprochée au palais. Intrigant ? Absolument pas, des tribus nordiques ont fait le siège de Constantinople en 860 après JC avec au programme des pillages et autres. Mais certains ont également été engagé comme garde du corps par le pouvoir local, ce qui se passe finalement ici. Enfin pour la partie garde du corps en tout cas !

L’autrice a une plume fluide, agréable et très immersive. Elle va décrire la ville de Constantinople ou les différentes situations avec beaucoup de détails, on s’y croirait et pourtant, on n’a pas l’impression d’avoir trop d’infos ou de descriptions qui me sortent parfois de ma lecture. Les personnages sont très bien faits, que ce soit les principaux ou secondaire avec une petite préférence pour Hytam qui nous montre souvent son côté humain, ses faiblesses malgré sa mission et son devoir par rapport à la confrérie. Ce livre peut être lu même si vous n’avez pas fait le (ou les jeux) , c’est un récit complet, rempli d’action et d’aventures même si je trouve que d’avoir quelques connaissances de la licence d’Ubisoft renforce encore plus l’immersion. Une petite réussite pour moi !