Première incursion de Maria Lewis dans l’univers du jeu vidéo phare d’Ubisoft, Assassin’s Creed Mirage : La fille de personne est un préquel à Mirage. Édité par 404 Editions, il est dit qu’il est préférable d’avoir fait le jeu mais pour avoir un certain retard à ce niveau (j’ai quelques opus en attente…), ce roman est tout à fait accessible si vous n’avez pas fait le jeu.
Au fin fond de la prison où elle croupit, Roshan na plus aucun espoir d’échapper à la mort. Jusqu’au jour où un inconnu encapuchonné lui offre une seconde chance. Discrète et déterminée, elle serait, dit-il, celle dont son organisation a besoin, la seule capable de se fondre dans les ombres. Savourant sa liberté retrouvée, Roshan se lance bientôt au côté de sa nouvelle équipe à la poursuite d’un mystérieux artéfact, sur la Route de la Soie. Mais elle ne peut compter que sur elle-même, et les enjeux sont élevés. Car si elle survit à cette mission mortelle, Roshan pourrait bien découvrir le monde auquel elle est destinée depuis toujours…
Nous suivons donc Roshan (qui est un personnage du jeu) mais autant dire que nous la rencontrons dans une situation compliquée : elle est enfermée dans une prison perse et sa survie n’est pas vraiment garantie ! Mas la jeune femme n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort et elle va tout mettre en œuvre pour s’en sortir. Mais comment s’est elle retrouvé là ? Vous le découvrirez au fil des chapitres. Car une partie de ceux-ci vont relater sa jeunesse, de comment elle s’en est sortie dans ce monde impitoyable grâce à son intelligence et à sa grande débrouillardise ! L’autre histoire, si je peux m’exprimer ainsi, nous parle de sa mission, à la poursuite d’un artéfact où on retrouve Roshan sur la route de la soie avec un groupe composé de personnes plus ou moins fiables. Bon, autant dire que ça sent un peu la trahison cette histoire. Vous avez donc deux récits et vous basculez entre les deux histoires un chapitre sur deux. Cela peut paraître perturbant de suivre le tout en changeant à chaque fois mais honnêtement, on s’y fait et ce n’est pas vraiment compliqué de suivre le tout.
Étant assez fan de l’univers créé par Ubisoft, j’ai beaucoup aimé cette lecture. On sait qu’on va avoir droit à des complots, des trahisons et des rebondissements. Je me suis attachée à Roshan de suite, avec son côté débrouillard et le fait de ne jamais se laisser abattre. C’est une lecture simple mais terriblement efficace. On entre dans l’histoire rapidement et on enchaîne les chapitres. Il n’y a aucun temps mort, c’est prenant et immersif. Bref, j’aime toujours autant les romans Assassin’s Creed !