Jamais douze sans treize est le second roman de Sonia Barra et celui ci nous entraine dans des tranches de vie de Nina, qui cherche l’homme idéal. Il est indiqué que ce roman est inspiré de faits réels.
Tendre à débusquer l’homme idéal, revient un peu à chercher une aiguille dans une botte de foin. Malgré son optimisme ravageur, sa joie de vivre, Nina cumule les échecs amoureux. Dans son entourage, les avis fusent, tout le monde s’en mêle, c’est la zizanie. Sa mère endoctrinée par la religion, sa cousine frivole, ses copines intarissables de certitudes. Nina déjante, perd les pédales. Parviendra-t-elle à sortir la tête de l’eau ? Un roman explosif entre mensonge, trahison, religion, passion, hypocrisie, jalousie, colère et amour fou. Remuez le tout et vous obtenez un roman rocambolesque, sans tabous, fourmillant de ragots de filles… Où la vie réserve autant de cadeaux que de coups de théâtre !
Nous voilà embarqués dans la vie de Nina qui rêve de rencontrer l’homme de ses rêves et la vie qui va avec. Et on peut dire que ce n’est pas de tout repos ! Dès les premiers pages, c’est un véritable tourbillons et on passe à peut près par toutes les émotions.
Parce que Nina, ça pourrait être nous. Il y a forcément un passage (plusieurs même) dans ce livre qui nous renvois à notre expérience en la matière. Non parce que bon, faut quand même avoué qu’on nous conditionnes assez jeune en tant que femme à trouver un homme bien, qui a une bonne situation et j’en passe (AH AH AH !), merci l’éducation et les religions. Alors je ne suis pas pour leur taper dessus hein, n’allez pas monter de suite un bucher ! Mais il en est question dans ce roman et il faut dire que ça fait bien plus de mal à notre héroïne que le contraire.
Nina est touchante car cela pourrait être nous. Je ne dévoilerais rien du roman car la surprise doit rester entière. Mais trouver l’homme de sa vie va s’avérer plus compliqué qu’elle ne l’imaginait. Nina est entouré de sa cousine, qui sait ce qu’elle veut dans la vie et en terme d’homme et l’assume complètement, de ses amis, que ce soit d’enfance ou rencontré au fil de l’histoire. Avec pour chacun des interrogations, des hauts, des bas, des incertitudes. Mais ce noyau fort sera se soutenir et soutenir notre protagoniste même dans les moments les plus compliqués. Parce que même si l’humour est omniprésent, certains passage sont parfois difficiles, montrant les côtés pas très jolis de l’amour qui se transforme en jalousie et en violence. Mais c’est également un bonheur de suivre l’évolution de Nina malgré les coups durs et les galères. De la voir gagner en assurance, en indépendance. Malgré tout, elle s’accroche et s’affirme. N’accepte plus n’importe quoi (non parce que la partie vie active et travail, c’est pas toujours bien rose…) Non parce qu’il faut voir le tableau des différents hommes qui croisent son chemin… C’est haut en couleur et on se demande parfois comment tout ça peut lui tomber dessus !
C’est aussi ça la force de ce roman, de passer de situation drôle voir rocambolesque qui nous arrache des rires à des moments parfois difficile qui nous attriste. On passe par un panel d’émotions assez larges.
La plume de l’autrice est légère et le ton employé (assez familier) fait que cette lecture est fluide, entrainante et agréable. J’ai passé un très bon moment avec Nina et une fois le livre refermé, j’étais heureuse pour elle !