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J’attendais avec impatience la suite de La Forgeuse d’Os, qui était le premier tome de la duologie La Maison des Morts de Nicki Pau Preto. Et début septembre, Lumen sortait la suite, La Reine des Spectres avec toujours une couverture aussi belle que la première qui donne le ton. Alors oui, je suis en retard pour ma chronique, mais cette lecture ne sera-t-elle pas parfaite pour ce début d’octobre ?
Elle ne laissera personne – ni vivants, ni morts – se mettre en travers de son chemin… Wren est encore sous le choc. D’abord, elle découvre le vrai visage de son père, que la soif de pouvoir ne saurait arrêter. Ensuite, elle apprend que sa mère, qu’elle croyait morte et enterrée depuis sa naissance, est bel et bien vivante. Pire, il s’agit de la reine des spectres ! C’est elle qui a créé les revenants de fer, cette armée de non-morts réputée invincible, qui se prépare justement à attaquer les Dominions.
Pour empêcher la guerre qui s’annonce et sauver leur monde, Wren, Julian et Leo se retrouvent – une fois n’est pas coutume – dans les terres de la Faille. Mais leur alliance est fragile, entre rivalités et jalousies, d’autant que leur combat se joue sur plus d’un front. Pour ne rien arranger, la jeune fille doit apprendre à maîtriser ses tout nouveaux pouvoirs de forge-spectre et décider si oui ou non elle peut faire confiance à son frère jumeau, qui n’a jamais connu que l’influence de leur mère.
Et autant dire que je n’ai pas été déçu de cette suite ! Même si j’ai eu du mal à la terminer, non pas parce que c’était ennuyant mais parce que je ne voulais pas quitter ces personnages. On retrouve notre trio Wren, Julian et Leo là où on les avait laissé, avec un gros froid entre Wren et Julian après les évènements du tome précédent. Mais il faut avancer, une guerre s’annonce avec une armée à combattre réputé invincible. Alors malgré leur fragile alliance, ils vont tout faire pour s’en sortir et sauver les Dominions.
La lecture est fluide, ça accroche toujours autant et on a le droit à des rebondissements et révélations. J’adore toujours autant l’univers, assez sombre, il faut l’avouer mais c’est tellement bien construit. Après, on reste dans du young adult mais c’est vraiment un univers envoûtant. Les personnages évoluent bien malgré le fait qu’ils cherchent leur place. Wren va devoir s’habituer à ses nouveaux pouvoirs, chose assez compliquée, tout en retrouvant son frère, ce qui chamboule pas mal aussi. En se posant la question de savoir si elle peut lui faire confiance ou pas. Sa relation avec Julian est toujours là même si elle est moins présente que dans le premier tome mais étant en froid, leurs échanges sont souvent accompagnés de piques et de vannes souvent assez drôles. Et j’adore le personnage de Léo, l’éternel optimiste avec une répartie que j’adore et malgré son statut, il ne lâche pas ses compagnons d’aventure. Le trio a beau être atypique, il fonctionne parfaitement.
L’action est toujours autant présente et on prend vraiment plaisir à voir tout ce monde évoluer malgré, encore une fois, une ambiance sombre. Les personnages sont vraiment bien écrits, ils sont touchants, drôles parfois agaçants ou carrément glaçants ! Mais le côté found family, l’amitié entre les protagonistes réchauffent le tout et donnent parfois un peu de répits à la lecture. Ça éclaire l’ambiance !
J’ai vraiment adoré cette duologie. Que ce soit l’ambiance, l’univers, les personnages, les systèmes de magies, les capacités de chacun, le trio qui est parfait et la romance, même si celle-ci est plus discrète dans le second tome. L’héroïne est forte mais avec ses faiblesses et elle continue d’apprendre. Pareil pour ceux qui la suivent au plus prêt. Une lecture parfaite pour la saison !
