Roman – Lightlark, tome 1 – Notre avis

Il est enfin là ! Non parce que franchement, si vous suivez des comptes livresques sur différents réseaux sociaux, c’est quand même pas de bol si vous n’êtes pas au courant de la nouvelle sortie chez Lumen ! Il s’agit du premier tome de la saga Lightlark, duologie d’Alex Aster que l’on nous vend comme une sorte de Hunger Games. Et moi, bah j’suis pas vraiment d’accord avec ça !

Bien des générations avant le début de l’intrigue, les six peuples qui occupaient l’île de Lightlark ont été chassés des lieux par une malédiction : chacune des tribus doit désormais vivre avec son propre fardeau, sur de nouvelles terres, et tenter de survivre. Leur seule chance de mettre fin au sortilège a pour nom le Centennal : chaque siècle, les dirigeants des six royaumes doivent s’affronter sur Lightlark, qui ne réapparaît qu’à cette occasion. L’enjeu ? Mettre fin au sortilège qui les frappe. Mais pour y parvenir, un des participants doit mourir… et tout son peuple avec lui !
Isla, dix-sept ans, est la jeune championne des Sauvages, un peuple proche de la nature condamné à ne jamais connaître l’amour sous peine de devoir mettre à mort l’objet de leur passion. Pour pouvoir sauver sa tribu, Isla est prête à tout pour remporter le Centennal : elle pense avoir tout prévu… sauf de tomber amoureuse.

Je vais essayer de ne pas écrire un pâté de 15 kilomètres de long mais ça va pas être facile tant j’ai été emporté par cette lecture. Oui, direct, je vous balance que j’ai accroché à ce premier tome de Lightlark. Mais revenons au contenu. Nous voilà donc dans un univers où désormais, les six peuples qui occupaient l’île de Lightlark sont frappés d’une malédiction. Ils sont sur de nouvelles terres où ils doivent survivre. Mais l’île est en proie à une tempête qui empêche d’y accéder sauf quand le Centennal a lieu, celle-ci réapparait et les dirigeants des six royaumes s’y affrontent afin de mettre fin au sortilège. Mais pour cela, l’un d’eux doit mourir. Et emporter avec lui tout son peuple. Sympa hein ?

Six peuples, six malédictions. Les Sauvages qui sont condamnés à se nourrir de cœur humain et à tuer ceux / celles dont ils tombent amoureux. Les Sélénites qui sont condamnés à ce qu’à chaque pleine lune, des dizaines d’entre eux meurent noyés. Les Solariens, condamnés à ne plus jamais sentir la chaleur du soleil et la clarté du jour sous peine de mort. Les Stellaires, condamnés à mourir avant 25 ans. Les Azuréens, condamnés à rester au sol. Et enfin, les Nocturnes, condamnés à ne pouvoir sortir que la nuit. Et une fois le Centennal lancé, à la fin, il n’y aura qu’un gagnant. Et c’est sûrement la seule comparaison pour moi que l’on peut faire avec Hunger Games. Bon aller peut être aussi les épreuves qu’ils devront passer mais c’est tout. On est plus dans de la dark fantasy teinté d’un peu de romance. Le tout dans un monde qui n’a pas grand chose à voir avec le nôtre.

Dit comme ça, on se dit qu’on est dans un récit assez classique : des souverains ayant chacun leurs pouvoirs qui s’affrontent afin de sauver son peuple et mettre fin à la malédiction. Oui, effectivement mais c’était sans compter sur la plume d’Alex Aster qui nous fait rentrer rapidement dans l’histoire. Terriblement efficace ! En tout cas, ça a très bien fonctionné sur moi. On suit Isla, reine des Sauvages, qui a passé sa courte vie à se préparer pour ce Centennal. Du coup, elle débarque avec les connaissances qu’on lui a inculqué mais en face, y’ a du lourd. Des souverains qui sont là depuis longtemps, certains sont craints et ont des pouvoirs qui dépassent l’entendement. Et l’enjeu est énorme, donc on sait très bien que cela va engendrer des alliances et des trahisons…

Isla est un personnage que j’ai beaucoup aimé même si parfois, j’avais envie de la secouer pour lui faire comprendre des choses tellement évidentes mais après tout, je me disais qu’elle ne connaissait de tout ça que ce qu’on lui avait dit. Et elle cache un terrible secret qui pourrait être dangereux pour elle si celui-ci était découvert. Pour ça, elle va devoir mentir, manipuler mais sans se faire prendre et ça ne sera pas toujours facile pour elle. Concernant les personnages qui gravitent autour d’elle, je les ai tous appréciés (ou détester, ça dépend hein). Aucun ne m’a laissé indifférente et j’ai aimé leur construction, leur évolution avec un attachement tout particulier au roi des Solariens. Mais je n’en dirai pas plus, je laisse la surprise entière. Et même si certaines choses sont un poil prévisibles, d’autres m’ont totalement surprise ! J’ai essayé de savourer ma lecture mais à un moment, je n’y arrivais plus, je voulais savoir où tout ça aller nous embarquer avec Isla et j’ai dévoré ce qui me restait du livre. Et la dernière partie, on en mange dans tous les sens ! Tout s’agite, on approche de la fin, on se dit que ça ira au bout de toutes les révélations mais non ! Et on ne sait pas à qui on peut faire confiance, l’intrigue est vraiment bien faite.

Même si ce premier tome se termine sans nous laisser complètement sur notre faim, on reste quand même sur un joli cliffhanger. Et forcément, on piétine déjà d’impatience pour avoir la suite. Pour moi, c’est un véritable coup de cœur. J’ai adoré l’histoire, j’ai adoré la plume de l’autrice, j’ai été embarquée avec les protagonistes, j’ai poussé des “ooooh” des “nooooon” et des “YES !”, ce qui signifie que pour moi, c’est une belle réussite ! Puis, une fois de plus, on peut saluer l’excellent travail des éditions Lumen qui nous offrent un ouvrage tellement beau ! Que ce soit la couverture, les couleurs, les dessins mais aussi les petites illustrations qui accompagnent les chapitres. Et ça, c’est pour la version broché. Car il existe une version reliée collector sublime, que je vous conseille d’aller voir sur les réseaux sociaux de Lumen car juste une photo ne saurait rendre hommage à cette beauté ! Même si pour ma part, je préfère la couverture du broché mais ça c’est histoire de goût ! En tout cas, bravo et merci pour la pépite, vivement le livre II !