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C’est aujourd’hui que le livre deux de Monster of Verity : Our Dark Duet est disponible. Ce second tome vient clore la duologie de V.E Schwab, que je ne présente plus. Et les éditions Lumen ont encore cartonné niveau couverture. Après un très beau dessin d’August pour le premier tome, ici, c’est Kate que nous retrouvons et c’est toujours aussi classe !
Monstres, monstres, petits et grands, ils vont te dévorer vivant.
Kate Harker est une jeune fille qui n’a pas peur des monstres. Mieux, elle les chasse et elle est douée pour ça. August Flynn, lui, est un monstre qui ne pourra jamais être humain, peu importe à quel point il en rêve. Il fera ce qu’il doit faire, quel qu’en soit le prix. Car près de six mois après la première rencontre entre les deux jeunes gens, la guerre fait rage et les ténèbres gagnent du terrain.
À Verity, August est devenu le leader qu’il n’a jamais souhaité être et, à Prosperity, Kate est devenue la chasseuse impitoyable qu’elle savait pouvoir être. Mais lorsqu’un nouvel ennemi surgit de l’ombre – une créature qui se nourrit du chaos et fait ressortir les démons intérieurs de ses victimes –, il pousse la jeune fille à retourner chez elle. Une fois dans la capitale, elle doit faire face à un monstre qu’elle pensait avoir tué, à un garçon qu’elle pensait connaître et à l’un de ses propres cauchemars.
J’avais adoré le premier tome de cette duologie, rentrant de suite dans l’histoire, comme souvent avec V.E Schwab. Cet univers sombre où les crimes des humains créent des monstres. Je vais pas vous refaire le résumé, on en a déjà parlé. A la fin, August et Kate se séparaient, chacun suivant sa route et je n’avais qu’une envie, qu’ils se retrouvent.
Dès les premières pages, on retrouve Kate, chasseuse de monstres et plutôt douée pour ça. A Prosperity, elle cache son identité et tente de se fondre dans la masse mais ce n’est pas une chose aisée. De son côté, August est devenu leader malgré lui de l’organisation de son père qui essaie de garder la paix dans Verity, en proie à une véritable guerre entre le nord et le sud. Car Callum Harker n’est plus et cela a forcément une forte influence sur la ville. Et on sait que Sloan est toujours là et qu’il est prêt à tout pour coller le chaos. D’ailleurs, en parlant de chaos, un nouvel ennemi fait son apparition et intéressent, à leur façon, nos différents protagonistes.
Comme toujours, je n’ai pas envie de rentrer dans l’histoire. Enfin, je n’ai pas envie d’en dire trop ! Mais il y a tellement à dire… Encore une fois c’est une lecture prenante et une intrigue bien ficelée. Kate et August sont bien présents et j’aime toujours autant August. Chacun à leur façon est touché et écorché vif par les événements qu’ils ont vécu. August est hanté par son frère alors que Kate ne peut renier ses origines. Ce qui pose de suite une cible sur son dos. Mais ils vont devoir s’unir pour tenter de sauver Verity de l’ombre et du chaos. Parce que le monstre qui fait son apparition aime ça, le chaos. D’ailleurs j’ai beaucoup aimé ce monstre. Ok, pas dans le sens “j’aimerais bien en avoir un” ! Mais je le trouve vraiment bien fait, bien écrit, même si j’aurais aimé en savoir encore plus à son sujet.
J’ai adoré cette lecture mais en étant totalement honnête, j’ai préféré le premier livre. Ici, j’ai trouvé qu’on en savait que trop peu sur certains personnages, comme Soro, qui sont survolés. Je m’attendais à plus de réponse à des choses soulevées dans le premier tome, plus de description des autres villes mentionnées (ou même d’événements passés). Malgré le temps passé par Kate à Prosperity, on en découvre que très peu, contrairement à Verity. Là, on a limite une nouvelle intrigue, j’ai donc ressenti une certaine frustration sur le fait que des éléments ne sont pas plus développés. Mais j’ai adoré le duo complètement opposé de Kate et August. Ils m’ont touché, m’ont parfois énervé mais j’étais contente de leur retrouvaille. Même si tout n’est pas rose… La plume de V.E Schwab est toujours aussi addictive et ce dernier tome est beaucoup plus sombre que le premier. Mais cela conclut très bien cette duologie. Et le tout avec beaucoup d’émotions.
