Un peu de douceur dans ce monde de brute. C’est ce que nous propose Owl City, tome 1 : Quoi qu’il arrive de Michèle Beck. Lisant beaucoup de style, j’adore glisser quelques lectures feel-good dans ma liste. Parce que comme son nom l’indique, ça fait du bien ! Est-ce que j’ai été séduite par Owl City ?
Kara a trouvé le courage de fuir un frère violent et pose ses valises à Owl City dans l’espoir de disparaître et de se reconstruire. Elle vit selon une liste de règles strictes : nouvelle identité, pas de vague, et surtout, rester loin des gens pour se protéger.
Mais c’était sans compter sur les habitants légèrement envahissants de Owl City et son nouveau voisin, Tony.
“Une romance feel-good dans une petite ville américaine aux habitants loufoques et terriblement attachants ! Bienvenue à Owl City !” Voilà comment on nous présente ce roman. Me voilà embarquée dans cette petite ville qu’est Owl City, où tout le monde se connait et où le commérage est rapide ! Kara, notre héroïne, y débarque avec l’envie de vivre tranquillement sans se faire remarquer pour ne pas que son frère la retrouve. Forcément, les habitants s’intéressent à la nouvelle arrivée et il est difficile de rester cachée. Surtout que Kara a un tempérament à aider les autres. Mais elle se sent bien à Owl City.
Jusqu’au moment où Tony revient. Il a toujours vécu là mais la vie à fait qu’il s’est retrouvé en prison. Et son retour en ville n’est pas toujours vu d’un bon œil…
Ces deux là vont forcément se croiser, en même temps, ils sont voisins. Et être attiré l’un par l’autre. Mais je n’en dirais pas plus, comme d’habitude, je déteste en dire trop ! L’écriture de Michèle Beck est douce et fluide, elle nous emporte dans l’histoire de ces deux écorchés de la vie. On est sur une romance slow burn, les choses évoluent tout en douceur. C’est une très belle découverte pour moi. J’ai été touché par les personnages principaux mais aussi par les secondaires qui ont leurs vécus, leurs blessures. On entre dans un pan de leur vie et c’est un très beau roman qui nous parle de pardon, de résilience, de se reconstruire. Kara est très touchante, elle dégage une certaine force malgré sa fragilité et Tony est tout aussi attachant malgré ses cassures. Ils nous embarquent dans leur vie chaotique qu’ils doivent reconstruire malgré l’épée de Damoclès au dessus de leurs têtes.
J’ai adoré cette parenthèse de douceur malgré le sérieux du vécu des protagonistes. On se laisse embarquer dans leur vie mais aussi dans celles de tout les protagonistes de cette petite ville qui adore les chouette. Tous ont leur rôle à jouer. La lecture est rythmé, cela ne va ni trop vite ni trop lentement. Malgré les embuches, une lecture qui fait du bien, qui touche et qui est très belle humainement.