On repart avec un thriller psychologique (oui j’adore !) et cette fois, c’est Rien qu’à moi de Elisabeth Norebäck qui passe entre mes mains. Un roman qui se lit bien au chaud en écoutant la pluie tomber (oui j’ai des velux…)
L’espoir fait vivre, mais il rend fou. Stella Widstrand est une femme comblée, elle a un mari et un fils qu’elle aime plus que tout au monde. La petite vie tranquille de cette psychothérapeute vole en éclats le jour où elle reçoit une jeune patiente, nommée Isabelle. Elle est convaincue qu’Isabelle n’est autre que sa fille, Alice. Ce bébé qui a disparu dans des circonstances tragiques, lors de vacances en famille à la mer. Tout laisse à penser qu’Alice s’est noyée, mais son corps n’a jamais été retrouvé. Stella a toujours été convaincue au fond d’elle qu’Alice était vivante. Mais ne prend-elle pas ses désirs pour des réalités ?
Pour une mère, la disparition d’un enfant est dramatique. Surtout quand on pense qu’il s’agit d’une disparition, d’une disparition et qu’il est impossible de faire son deuil, de savoir ce qui s’est réellement passé… Doit-on faire confiance au sacro-saint instinct maternel coute que coute et ne jamais renoncer avant de sombrer dans la folie et ne plus savoir faire la part des choses ?
C’est ce qui se passe avec Stella quand elle est convaincue qu’une de ses patiente est en réalité sa fille disparue. On a d’un côté une jeune femme paumée et de l’autre une femme qui semble avoir reconstruit sa vie. En surface. Car en commençant à gratter… Malgré tout, elle n’a jamais renoncé à retrouver sa fille. Son désire de retrouver sa fille ne la conduit-elle pas à la folie au point de s’attribuer l’enfant d’une autre ? On suit ces femmes dans leur peurs, leur angoisses et leur quêtes. Les relations entre elles sont très intéressante et on a parfois du mal à démêler le vrai du faux, on se dit qu’elles jouent un rôle. Qui ment ? Qui dit la vérité ? Jusqu’où cela va les mener ? Car elles sont prises dans une spirale qui semble ne pas trouver de fin.
Stella se battra envers et contre tous, persuadé qu’Isabelle est en fait Alice. Son instinct a-t-il raison ? Ou est-ce qu’elle sombre petit à petit dans la folie ? A vous de le découvrir !
Ce qu'il faut en retenir
Note
Un livre qui se lit assez vite mais qui sait nous tenir en haleine et nous faire questionner sur l'instinct maternel et l'instinct tout cours. Même si on se doute un peu du dénouement, il faudra attendre la toute fin pour avoir tout les éléments en main. Un très bon moment plein de suspense !